Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
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![]() Pierre NAU le 12 novembre 2022 à 16:01 |
Rappel du sujet :
Il s’agit de mon deuxième livre paru en 2008. Résumé de l’’ouvrage : Les derniers mois de la courte vie de l’assassinat présumé de John Fitzgerald Kennedy. Dans cet essai historique, l’auteur nous montre à quel point son obsession d’avoir une place dans l’Histoire l’’empêcha de prendre conscience du piège tendu par ses complices, pour le désigner comme unique responsable de l’assassinat. Faits réels et hypothèses s’entremêlent pour tenter de retracer la chronologie et la logique de l’implication d’’Oswald. |
oswaldiste le 12 novembre 2022 à 16:06 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Salut Pierre, Intéressant ! Je suis sur qu’il va y avoir plein de choses dans ce livre. e vais bien entendu acheter ton livre. Je ne suis pas sur que les droits d’’auteur de mon achat vont te permettre de devenir millionaire, mais déjà, je pense qu’on te doit bien ça ! Mais surtout, cette fois, promis, je me lancerai dans une analyse/critique pointue, au moins sur les points que je maitrise parfaitement. Bon, il faut avouer que la semaine prochaine je ne suis pas là, donc ça va pas m’aider à avancer la lecture (d’ailleurs, ouvrage pas encore commandé...). Mais dès mon retour (une semaine au soleil, je devrais revenir en forme) je me plongerai dedans et je ferai une critique sérieuse. Merci en tout cas pour tes ouvrages et ton implication dans l’affaire ! |
![]() Pierre NAU le 12 novembre 2022 à 16:09 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Merci à toi et profite bien de ton séjour au soleil, en attendant tes commentaires. Je te souhaite une météo identique à celle que j’ai eu à Dallas : tempête de ciel bleu pendant toute la durée du séjour, hormis la grisaille d’une matinée. |
Bertrand Maury le 12 novembre 2022 à 16:14 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Salut Pierre, On attend tous ton compte-rendu de ton voyage à Dallas. Ben sinon ça va en faire des bouquins à acheter pour Noël et je ne sais pas si j’en aurais les moyens dans l’’immédiat. A priori et si j’ai bien compris le résumé, tu croises le tir sur une manipulation d’Oswald mais le résumé ne dit par qui. Comment définirais tu ton second opus par rapport à ton premier ouvrage ? PS : Celui-ci comporte t’il un index ? |
![]() Pierre NAU le 12 novembre 2022 à 16:28 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
C’est fait : Dallas 2008
C’est un peu ça. Pour être clair, je ne reviens pas sur deux points, acquis pour moi :
Comme l’’indique le quatrième de couverture, j’essaie de montrer par quel enchaînement de faits connus et hypothèses, Oswald s’est fait manipuler pour participer activement (c’est à dire tirer des coups de feu sur le Président) et trouver ainsi ce qu’il recherchait : avoir sa place dans l’’Histoire. Car contrairement à la sûreté des LNs qui se montrent plus qu’évasifs voire embarassés sur ce point, l’affaire Odio (non réglée à ce jour de manière satisfaisante) à elle seule suffit à mettre de sérieuses réserves sur l’unique conspiration d’Oswald dans l’attentat. Celà dit, il s’agit d’un essai et rien d’autre. Le lecteur est prévenu.
Trés différent. Le premier était une invitation à la réflexion sur l’attentat avec comme point d’orgue un scénario alternatif que je ne remets pas en cause dans le second ouvrage. Dans ce deuxième livre je me focalise sur Oswald en essayant de faire revivre, à l’aide de dialogues élaborés à partir de pièces à disposition ou imaginés quelquefois, les derniers mois de la vie d’Oswald et le cheminement qui l’a conduit à commettre l’acte que l’on sait, avec d’’autres.
Pourquoi faire ? Pour indiquer Oswald à 300 pages différentes ? Plus sérieusement, non. Je ne suis pas un partisan de ce principe, préférant les notes de bas de page, plus confortables pour le lecteur. Cela dit, j’admets tout à fait que l’’on soit d’un avis différent. En particulier, pour les consultations ultérieures, une fois le livre lu. |
Fractale le 12 novembre 2022 à 16:30 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Mon mari me l’a commandé pour Noël. Pour l’index , chacun peut se le faire en fin de livre . |
Bertrand.Maury le 12 novembre 2022 à 16:35 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Non pas pour indiquer Oswald à 300 pages différentes mais pour tous les autres personnages qui apparaissent au cours du récit. Bien sûr que cela ne garantit en rien la qualité d’un ouvrage mais témoigne d’un effort de l’auteur en direction de ceux qu’il veut convaincre. Voila mon humble avis. |
![]() Pierre NAU le 12 novembre 2022 à 16:41 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Et il n’est pas le seul. Mais qui sait ? Peut-être un jour ? Jim Marrs ne vient-il pas de publier en 2008 l’index de Croosfire paru en 1989 !
La capacité à persuader à partir d’un index m’avait jusqu’alors échappé. |
Licherman le 12 novembre 2022 à 16:57 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Je ne vais pas vous cacher que j’ai déjà lu le dernier livre de Pierre puisque j’ai été l’un des relecteurs pour corriger la typographie. J’ai beaucoup apprécié ce livre. Certains seront sans doute surpris de ne pas y trouver un exposé. Ce n’est pas un exposé, ni une thèse, ni un développement de certains points de l’affaire. Ce livre est à mon sens un roman historique. Pour ceux qui ont lu le scénario du premier livre de Pierre, il s’agit de quelque chose du même ordre. Plutôt que des perdre dans des arguments et des contre-arguments, Pierre nous propose d’imaginer un scénario cohérent et de regarder. Au lecteur de dire si cette fiction, reposant sur des points réels, est plausible. A mon avis, l’intérêt de cet ouvrage ne repose pas seulement sur le scénario brut dans le sens d’une reconstitution d’un enchaînemnet des faits qui ont pu mener Oswald à commettre l’irréparrable. Il y a bien davantage dans le livre : une tentative d’explication de la psychologie d’Oswald. Pierre met en évidence les contradictions qui s’affrontent à l’intérieur d’’Oswald, sa naïveté et la poursuite d’une logique qui n’est pas apparemment logique d’un point de vue extérieur au sien. Rentrer dans le point de vue d’Oswald, voilà le pari du livre de Pierre. C’est intéressant, et en même temps, cela peut devenir un brin dangereux. Ce livre pose pour moi une question essentielle : celle du sens de notre engouement pour l’assassinat de JFK. Au départ, il me semble que nous sommes tous indignés de ne pas savoir POURQUOI JFK fut assassiné et nous cherchons la réponse à travers ce pourquoi tous les comment. Mais derrière ce symbole, c’est notre propre mort qui est en jeu et le débat tourne vite à une approche existensielle. Pour moi, le livre de Pierre correspond à une nécessité de dépasser cette approche, et nous livrant une hypothèse de ce qui a pu se passer dans la tête d’’Oswald nous met face à notre propre comportement. Comme Oswald, nous ne sommes ni complètement mauvais, ni complètement bons. Un peu des deux, capables du pire comme du meilleur. Ainsi, au lieu de réfléchir de l’extérieur, à la place de la victime Kennedy qui est complètement impuissant face aux balles qui le traversent (le film de Zapruder donne ce terrible sentiement d’’impuissance), nous sommes projetés dans la peau du tireur, dans sa conscience, dans ses doutes, dans sa responsabilité, dans sa vie de famille. Outre ces considérations métaphysiques qui me sont tout à fait personnelles, je dois dire que j’ai été surpris du scénario sur l’affaire Odio. Cela m’’amène à me poser encore davantage de questions sur cet épisode Odio, dont la réponse constitue vraisemblablement une des clés majeurs. PS : j’’ai oublié de dire que, finalement au vu de la teneur de l’ouvrage, il aurait été complètement déplacé de faire un index puisqu’il s’agit d’’un roman ! |
![]() Pierre NAU le 12 novembre 2022 à 17:33 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
C’est vrai et pour ce qui l’ont lu, j’ai fait une démarche assez proche de celle de Harold A. Rydberg dans son ouvrage The Head of the dog. Dans ton analyse et ta perception de l’ouvrage, tu illustres bien le cheminement intellectuel qui a été le mien et les raisons qui m’ont conduit à écrire ce livre. Tes réserves traduisent bien également les limites de l’exercice et du scénario. |
Fractale le 12 novembre 2022 à 17:35 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Il parait que mon livre qui est commandé et payé, est toujours en imprimerie . |
![]() Pierre NAU le 12 novembre 2022 à 17:39 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Tout d’’abord merci ! Elle imprime chaque ouvrage à la demande, comme elle le dit clairement sur son site. Cela dit même chez les autres comme amazon par exemple, il m’arrive d’attendre plus de 3 semaines un livre que j’ai pourtant commandé et payé. En espérant que l’attente ne sera pas trop longue. |
Fractale le 12 novembre 2022 à 17:41 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
GGRHHHhhhhhhhhhh . Sacré flux tendu !! |
oswaldiste le 12 novembre 2022 à 18:12 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
De retour d’’une semaine de vacances au soleil : (mais bon, ça veut dire que c’est fini !
Personnellement, je pense qu’on peut trouver des éléments qui attirent la compassion chez Oswald : son amour pour ses deux filles, ses tentatives pour trouver une autre vie (il est quand même aller en URSS, à Mexico...). Mais au delà de ces actes, je trouve qu’il représente ce que je n’aime pas chez certaines personnes :
Honnêtement, je ne pense pas qu’Oswald aurait été capable du meilleur. Sauf avec ses filles peut être.
Et si c’est trop invraisemblable, je ne manquerai pas de le souligner.
L’affaire Odio est un élément intéressant. Pas une clè majeure selon moi. Car si on arrive à prouver qu’Oswald était présent ce soir là avec des personnes à l’apparence cubaines, cela ne fera que déplacer les questions. Au lieu de se demander Oswald était il là ?, on se demandera mais qui étaient ces personnes ? pro-castro ? anti-castro ? ont ils un lien avec l’affaire ?... On ne fera que déplacer les questions, sans avoir pour autant de véritables réponses. Mais vu le temps que j’ai passé sur ce point, je ne peux que dire qu’il s’agit d’un élément intéressant. Bon, il faut que je m’’occupe de commander le livre moi maintenant... plus quelques autres ! (c’est malin, commander des livres alors que je reviens d’une semaine de vacances... pffff je vous jure !) |
Carboxx le 12 novembre 2022 à 18:18 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
C’est un roman ? C’est pour ça que c’est écrit sur mon exemplaire électronique Lee Harvey Oswald - Contes et nouvelles Je me suis toujours demandé pourquoi Pierre N. avait transformé des faits anodins comme mettre 1« 151 W. Nelly » à la place de « 214 W. Nelly » ou encore Michael Paine en Mark Paine ? Ça me fait penser au film de Stone, où la fiction s’entremêle à la réalité pour présenter une théorie que des novices pourraient prendre au premier degré... |
![]() Pierre NAU le 12 novembre 2022 à 18:30 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Non, c’est un essai basé sur des faits réels, complétés par des scénarios que je propose comme possibilité alternative.
C’est une erreur que je vais signaler à l’éditeur. Car sur la couverture de l’exemplaire papier, il y a bien essais et documents
Je me demande pourquoi tu t’étonnes puisque je t’en ai donné la raison en te répondant par message privé. Pour tout le monde, pour la première erreur, c’est de ma faute, je l’assume. Pour la seconde, je me l’explique moins car effectivement sur toutes les autres pages, Michael figure bien en lieu et place de Mark. J’ai demandé à l’éditeur de faire les modifications nécessaires.
Les novices ne sont pas stupides ou naïfs au point de tomber dans le panneau. Ceci d’autant plus qu’en page 21 je dis bien : L’ignorance est insupportable. Comment faire, sinon ajouter les pièces manquantes au puzzle ? Malgré tout, la dérobade est interdite. Alors que faire, sinon prendre la place de ce personnage immonde, aux yeux de l’Histoire ? |
oswaldiste le 12 novembre 2022 à 18:37 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
A mon avis, ce sont de pures fautes d’innatention. Il y en avait quelques unes dans le précédent. Non, en fait Pierre devrait faire appel à nous pour ce genre de chose pour son prochain livre. Tout en nous attardant uniquement sur ce genre de fautes bien sur. |
Bertrand Maury le 13 novembre 2022 à 09:05 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
En effet, c’est surtout un roman avec peu de suspense mais beaucoup de surprises.
Sur le mien aussi et je l’ai pris comme un conte de Noël.
Pour moi, l’affaire JFK n’est pas un seul puzzle mais autant de puzzles que d’hypothèses sur l’’affaire. J’en oublie mais dans ton histoire sont impliqués Judith Vary Baker, Malcolm Wallace, Guy Banister, David Ferrie, Valery Kostikov, David Philips ou Orlando Bosch, etc... et ils auraient tous, à un moment ou un autre, marabouté Oswald. |
![]() Pierre NAU le 13 novembre 2022 à 09:12 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
J’ai informé l’’éditeur de cette coquille, comme je l’ai déjà dit plus haut.
On est bien d’’accord.
C’est risqué. C’est vrai. Mais j’ose, sans prétendre tout démêler.
Là tu exagères un peu. Concernant Judith Vary Baker je ne fais que mentionner la rencontre, possible puisqu’ils travaillaient au même endroit. Avec les limites de cette histoire révélée sur le tard par l’intéressée. \
« Ite missa est ! » |
oswaldiste le 13 novembre 2022 à 09:17 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Je viens enfin de recevoir mon exemplaire (reçu en même temps qu’une commande faite aux Etats-Unis), mais c’est un détail ! J’avoue que je suis flatté et je me dois donc de remercier Pierre pour cette reconnaissance. Merci Pierre, je vais maintenant pouvoir me plonger dans ton livre, avec un tas de post-it, de crayons et de feuilles pour te faire un retour complet une fois la lecture terminée. |
oswaldiste le 13 novembre 2022 à 09:25 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Bon, j’ai commencé à lire le livre. Il est assez agréable à lire je dois dire. Le problème que j’ai, c’est que je passe beaucoup de temps à tenter de vérifier certains éléments (pour ma future critique du livre), du coup, ça me casse un peu le rythme.
C’est un peu le souci que j’ai. Mais il est vrai que sur bien des points, ça va être très difficile de contrer le scénario de Pierre. Mais j’aurai de quoi critiquer. Je précise qu’il s’agira d’une critique constructive bien entendu ! |
oswaldiste le 13 novembre 2022 à 09:36 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Bon, je viens de finir le livre de Pierre. Bon bien sur, il y a les habituelles fautes de frappe (pas évident de les éviter). J’ai essayé de les noter pour en faire part, ça sera toujours ça de pris. Et puis ensuite, il y a les éléments repris dans l’histoire qui se basent sur des faits plus que de douteux. Baser son histoire là dessus me paraît des plus hasardeux. Et puis ensuite, il y a les hypothèses qui ne reposent sur rien, juste sur le vide dans l’agenda d’Oswald. Bref, j’ai du boulot en perspective et un long, très long message à préparer. Je vais sûrement tenter de me limiter dans mes réponses, car ensuite, pas mal d’éléments pourront donner lieu à des débats dans d’autres partie du site. Bon, je vais voir ce que je peux commencer à faire demain. Mais je vais tenter de faire le tour en un seul message, donc ça risque de me prendre du temps ! Et les autres, ils en ont pensé quoi du livre ? |
![]() Pierre NAU le 13 novembre 2022 à 10:13 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Merci pour ton post, déjà bien complet.
Finalement tu sembles avoir trouver matière à contrer mon scénario.
Je ne peux que le déplorer et m’en excuser. Pourtant, je t’assures qu’il y a eu un nombre de lectures conséquent et par trois personnes différentes. Manifestement, ça ne suffit pas.
Attention, à l’inverse de certains, je ne me suis jamais prétendu ou auto-proclamé expert sur le sujet. Cela fait plus de trente ans que je l’étudie et j’en apprends encore. Le domaine est si vaste qu’il est impossible de dominer chaque volet de cette affaire gigantesque.
Combler le vide ou tenter de le faire était mon objectif. Je l’annonce au début de l’ouvrage avec les réserves qui s’imposent.
Dans cette affaire même des faits avérés ont leur part de doute. Un exemple, la découverte du Carcano. Pas moins de 7 candidats se sont déclarés ou ont été cités comme découvreurs : Eugene Boone, Seymour Weitzman (cités par la Commission Warren), mais ausi Roger Craig, Charlie Dillinger, Luke Mooney, Joseph Cody et Paul Wilkins. Des sept candidats, le dernier nommé homme discret et réservé que j’ai eu la chance de rencontrer et avec qui j’ai déjeuné à deux reprises est probablement celui qui, le premier, a vu l’arme.
Prend ton temps. Mais tu peux faire synthétique. Sans aller jusqu’à trois mots, ça m’arrangerait. |
oswaldiste le 13 novembre 2022 à 10:51 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Yep, sur plusieurs points. Bon bien sur, il est très difficile de dire sur certains points « non ça n’a pas pu se passer comme ça ».
Yep c’était risqué. Et je trouve que tu as fait bien compliqué. Je reviendrai plus loin sur une éventuelle alternative plus simple (j’aime la simplicité !).
Je ne dis pas que ce que tu as dit est faux. Mais ça me paraît tellement tiré par les cheveux des fois que je ne peux m’empêcher d’’être sceptique.
Attention, je ne parlais pas des détails précis enfouis sous des millions de page, mais de petits détails, finalement assez nombreux, qui peuvent être vérifié en 2 secondes. P15 : le transfert intervient à 11h24. Bon il est noté qu’il commence à 11h21 ? Trois minutes, ça ne change pas grand-chose ?. P25 : footnote 17. Il me semble que si elle n’a pas tiré d’argent des backyards photos, elle en a tiré d’autres éléments revendus à la presse. P27 : le mur où la balle s ?est logée lors de la tentative sur Walker ne lui faisait pas face, il était sur sa gauche. P29 : « Lee dit qu’il va prendre un cours de dactylographie ». Il prenait des cours depuis le 14 janvier, donc je ne pense pas qu’il ait dit qu’il allait à prendre un cours, c’était le soir normal pour ça ? Mais bon, c’est un détail. C’est juste que quand j’ai lu la phrase, ça me faisait penser que c’était la première fois. P29 (et ailleurs aussi par la suite) : tu parles du 1151 West Neely Street : c’est le 254 (mais il me semble que Pierre te l’a déjà fait remarquer ça P36 : tu parles de l’histoire avec Leonid Gelfant. Tu renvoies à Bugliosi, qui lui renvoit à « Marina and Lee ». Mais dans « Marina and Lee », je n’ai pas trouvé cette histoire ? Donc, mythe ou réalité ? P43 : en bas à droite : il y a un « ; » après le « ? » P55 : le mari de Ruth s’appellerait Mark alors ??? Ca serait pas plutôt Michael ? P56 : Ruth apprenait le Russe, elle ne l’enseignait pas ! P58 : « il y parvient (Oswald, à trouver du travail) le 9 mai, moins de dix jours après son arrivée ». Heu, il arrive le 25 avril, donc jusqu ?au 9 mai, moi je compte déjà 14 jours. P61-62 : « le lobby en charge de la défense de la thèse officielle s’acharne à la détruire et à la discréditer ». Là même chose, façon un peu partisane de présenter les choses. Ca laisse entendre qu’il y a un lobby organisé pour défendre la thèse officielle. Bon à la limite. Mais dire que c’est lui qui s’est mis en marche pour la discréditer, ça laisse entendre que son histoire est peut être vraie ? Hors, je te rappelle que bon nombre de partisans du complot discréditent aussi Baker ! Et là, le lecteur se rendrait compte que beaucoup doutent de son histoire et que donc elle a des chances d’être fausses et que ce en sont pas que des ayatollahs, des fanatiques qui le font !!! P66 : Carlos Bringuier avait effectivement « élu domicile » au 544 camp Street. Mais déjà c’était 1 an et demi avant les faits qui nous intéresse, et ce n’était pas la DRE mais le CRC et Bringuier ne dirigeait pas la DRE ! P78 : on ne frappe pas au 4000 de magazine street, mais au 4905 ! Sinon, ce n’est pas chez Oswald P93 : 407 Margaret Street ? je suis pas sur pour le coup pour cette adresse ?\ P95 : l ?histoire du détournement d’avion. Ce n’est pas Oswald qui a renoncé, c’est Marina qui a refusé : elle était enceinte ! Il fallait être fou pour imaginer un détournement avec une femme enceinte pour tenir en respect l’avion !!! P98 : en bas : « en autres activités » (ça serait plutôt « entre autres activité ») P118 : tu parles de New Orleans alors que tu parlais de la Nouvelle Orléans avant\ P135 (en bas à droite) : Alvaro Azcue ? Non c’est Eusebio Azcue (tu rectifies par la suite). P138 : c’est Gutierrez et non Guttierez et son prénom est Pedro, pas Fernando ! P143 : C’est Garro et non Gara (deux fautes dans un mot de 5 lettres, est-ce bien raisonnable ? P154 : (le numéro de la page n’apparaît pas d’ailleurs sur mon exemplaire) : tu parles du départ d’Oswald de la capitale Maya. C’est la capitale Aztèque, pas Maya. P165 : tu parles du « Texas Book Depository » : il manque donc un mot (je suis sur que tu vois lequel ). Et ensuite tu parles de David Howard Bird. Non, c’est Byrd ! P168 : tu as écrit Bannister. Tu es trop généreux sur les « n » là ! P184 : Rachel n’est pas née le 7 novembre ? Elle est née le 21 octobre non ? (pas sur de moi sur ce coup là). P186 : en bas, tu marques « Marina et à ses filles occupent son esprit ». Je pense que le « à » est de trop. P188 : en bas, du parle du « domicile des Paines ». Pas de « s » en Français (tu ne fais pas l ?erreur plus loin ou avant). P207 : tu nous parles de Marrion Baker sur cette page. Et au milieu, tu l’appeles « Becker ». P209 : tout en bas, tu nous dis « Jean et Mary guette les passage ? ». C’est « guettent ». P210 : c’est Charles Brehm et non Charles Bhrem. Et plus bas tu marques « Will Greer a du mal à effectuer le virage à gauche de 120° sur la gauche » : ça fait un peu redondant tout de même ? P246 : C’est Sam Guinyard, pas Sam Guineyard. P249 : tu parles de Butch Reynolds. C’est en fait Burroughs ? P253 : Tu nous parles de Malcolm McDonald, c’est M. N. « Nick » McDonald. Pas Malcolm. P260 : « arrivé au City Hall deux après ? ». C ?est « deux ans » je suppose P276 : George Dealey. Tu nous donnes ses dates de naissance et de mort en bas de page (1859-1946). Et tu nous dis qu ?il a fondé Dallas en 1841 soit 18 ans avant sa naissance ! Balèze le gars ! P284 : dernier paragraphe « Ruby est à poste » ? à son poste plutôt non ? P301 : tu nous parles de Robert Lee, le frère d’Oswald. Appelle le juste « Robert » comme tu le fais partout. Comme tu peux le voir, tu te trompes sur beaucoup de nom au fil du livre. Ce n’est pas toujours une méconnaissance mais plus un problème de relecture (tu utilises souvent le bon nom et des fois, hop, une erreur...). Mais sur certains points, tu te trompes tout simplement. J’ai trouvé ça étonnant de ta part en fait. Car ça saute aux yeux et c’est facilement vérifiable. Mais bon, sur l’’ensemble d’un livre, c’est pas évident de faire un sans faute non plus. Là, c’était plus pour faire des petites remarques pour prévenir l’éditeur. Et c’est là que la discussion commencera vraiment .
Je vais essayer de faire vite. Après sinon, je serai rattrapé par le boulot et ça va traîner. |
![]() Pierre NAU le 13 novembre 2022 à 10:59 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Merci pour ce long post. J’attendais une impression générale avant cette salve. Ce sera peut-être pour la prochaine fois.
C’est ce que j’attends bien sûr. Garde toutefois à l’esprit que le livre était centré sur Oswald et les derniers mois de sa vie, avec une tentative de combler les trous dans son agenda. Que j’ai omis des choses, c’est certain. Je n’ai repris que celles que j’ai jugé utiles, en connaissance de cause, en admettant que la méthode est discutable. Pour le reste j’’attends tes précisions. |
oswaldiste le 13 novembre 2022 à 11:07 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
J’avoue que j’ai fait dans la simplicité : j’avais noté au fur et à mesure ces petites erreurs, c’était facile de les retranscrire. J’ai commencé à prendre des notes mais je ne sais pas vraiment comment le mettre en forme encore pour que ce soit lisible.
Yep je garde bien ça en tête. En fait, je vais m’’attarder sur les points que tu développes dans le livre. Pour tenter de mesurer la vraisemblance du scénario. Et du coup, après cela, je te donnerai mon impression générale sur l’hypothèse générale. |
oswaldiste le 13 novembre 2022 à 14:46 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Voici donc ma critique plus globale, finalement éclatée par étape des derniers mois d’Oswald. P19 : « plus prudent, son ou ses complices se sont montrés plus avares en preuves matérielles ». Sur la tentative d’’assassinat sur Walker : P28 : « un gamin de 15 ans, alerté par le bruit de la détonation, aperçoit deux hommes en train de courir sur le parking à proximité de chez lui et filer en voiture ». A la Nouvelle Orléans : P57 : « ses (Dutz Murret) relations privilégiées avec le parrain local ». Disons que Murret était en relation (et encore, on ne sait pas vraiment à quel niveau précisément) avec Sam Saia qui lui aurait eu des relations avec Marcello. Personne n’a pu mettre en évidence s’il y avait eu le moindre lien direct entre Murret et Marcello ! P60 (et 62) : « plusieurs coups de fil se succèdent, brefs, mécaniques ». Avec en footnote : « probablement de l’oncle Dutz, dans le cadre de leurs activités nocturnes ». Heu alors là, on est carrément dans l’imaginaire. Qu’est-ce qui te fait penser qu’il travaillait le soir avec Dutz ? P65 : Banister aurait gardé des contacts avec Dallas ??? Ca c’est de la pure fiction, ça ne repose sur rien ? Des contacts au FBI, ok, mais à Dallas, ça fait partie de ton scénario ? Quant aux liens Banister/Wallace, là on baigne un peu dans le n’importe quoi. Wallace était de gauche, très à gauche même ? Loin de centres d’intérêt de Banister ! P65 : Banister connaissait Murret ? P67 : aucun lien entre Banister et Oswald, mais même dans le dialogue fictif que tu nous décris, Lee est bien coopératif ! On ne l’a jamais vu aussi coopératif, ni avec le FBI, ni la police ni personne ! Mais là justement il l’est ! P69 : le 6 août, Banister aurait demandé à Oswald de créer une branche du FPCC à la Nouvelle Orléans. Problème, Oswald a écrit sa première lettre à Vincent Lee le 26 mai, lui demandant comment créer une branche du FPCC à la Nouvelle Orléans ! P69 : personne, mis à part Delphine Roberts n’a vu Oswald au 544 camp street ! Ni Sam Newman, le propriétaire, ni George S. Gay (locataire, lui, du 544), Jack Mancuso, le propriétaire du café, se souviendra très bien de Banister, de son associé Jack Martin et de David Ferrie, mais il dira n’avoir jamais vu Oswald. D’autres personnes ont également témoigné : le frère de Banister, par Ivan E. Nitschke, un ami et partenaire de longue date de Banister, Joseph Newbrough et Vernon Geldes, enquêteurs pour Banister, Mary Helen Brengel, une des deux secrétaires de Banister, Carlos Quiroga, qui voyait régulièrement Banister. Tous ont dit qu’’ils n’avaient jamais vu Oswald au 544 et même pas du tout avec Banister. P84 : Gaudet ! Alors il est peut être temps d’arrêter avec tous ces fantasmes sur Gaudet. P85 : la présence de Chauncey Holt au Trade Mart ? Pas certain ça non plus. P103 et 111 : selon ton scénario, Oswald aurait été amené de la Nouvelle Orléans à Dallas, puis Houston, par Ferrie via Redbird. Or, si Redbird fait partie des légendes concernant l’affaire, Wayne January n’a jamais mentionné de vols en septembre. Il a toujours parlé uniquement du 20 novembre ! P168 : Carlos Bringuier était tombé dans le piège d’Oswald ? Heu, il avait tout de même envoyé quelqu’un chez lui pour tenter de vérifier s’il était sincère ! Donc il se méfiait tout de même. Sur l’affaire Odio : P106 : tu dis qu’’Annie Odio est venue passer le week end chez sa soeur. Le problème, c’est que là, on est le 25 septembre et c’est un mercredi ! Ce qui n’est pas vraiment le week end (même pour les fonctionnaires à la sécu, c’est dire !) Sur Wallace : P65 : « wallace, employé et homme de confiance de David Howard Byrd ? ». Wallace travaillait pour la Luscombe Aircraft corporation, qui a fini par se faire racheter par LTV et Byrd a été le CEO de LTV. On est loin de « Wallace était l’homme de confiance de Byrd ». Ca manque un peu de matière là pour en conclure ça. Et si tu te bases sur le livre de McClellan, attention, il est discrédité de partout ! Ce qui n’est donc pas forcément un gage de crédibilité. P131 : Sur les liens entre Kostikov et Wallace, là on est carrément dans la science fiction ! Qu’’est-ce qui te fait penser ça ? Lors de quelle occasion ils auraient pu se rencontrer ? Au point de pouvoir se faire passer pour un agent double ? P165 : Wallace serait comme chez lui au TSBD ! Sous prétexte que Byrd en est le propriétaire ! C’’est un peu juste... P168 : Oswald et Wallace se rencontrent début octobre. Daccord, pourquoi pas. Mais où ? comment ? Il n’existe pas la moindre preuve de cela. P202 : tu n’expliques pas vraiment comment Wallace a réussi à savoir que les employés qui bossaient au 5ème étage étaient partis pour pouvoir monter. P218 : dans ton explication sur la fuite de Wallace, tu dis qu’il voit Oswald avec Truly et Baker. Mouais c’est un peu hasardeux ça tout de même. Et les autres sont trop occupés pour le voir ? Et tu dis qu’il était déjà venu plusieurs fois « en mission pour son employeur, propriétaire du bâtiment ». Tu peux nous expliquer c’était quoi ces fameuses missions ??? Ca ne correspondait en rien à son travail. Sur le voyage à Mexico : P121 : les voyages d’’Oswald au Mexique durant l’été 1963. Tu parles des révélations de Delphine Roberts après la mort de « Banister en 1964 ». Bon déjà outre le fait qu’elle est très loin de faire un témoin crédible, quelle est ta source sur les voyages à Mexico d’Oswald selon elle ? Et puis, il faut dire qu’elle a surtout témoigné devant le HSCA (donc 14 ans après la mort de Banister). Le HSCA ne l’ayant pas trouvé très crédible... P125 : as-tu une source pour cette discussion dans le hall de l’hôtel Comercio ? P131 : tu mets en avant le fait que Kostikov était au courant qu’Oswald allait passer, qu’il avait regagné la confiance de Wallace. Bon, ce n’est pas ce qui transparaît du livre de Nechiporenko (qui lui était sur place). Il a été très surpris d’apprendre qui était Oswald le 22 novembre. S’ils avaient eu des informations plus précises, nulle doute qu’ils s’en seraient vantés. Et qu’ils auraient mis en avant le fait qu’ils avaient traité Oswald de façon précise ce jour là, lors de sa demande de visa, compte tenu des informations qu’ils auraient pu avoir sur lui. P133 : Kostikov aurait demandé à Oswald de passer par une porte « secondaire » ? Quelle entrée secondaire ? Elle était située à quel endroit ? Elle donnait où ? Et à quel moment aurait il demandé cela à Oswald ? C’est une tentative intéressante pour expliquer l’absence de photo, mais qui ne repose sur rien. A moins que tu ais des infos sur une éventuelle entrée secondaire que tu pourrais nous montrer sur un plan de façon à vérifier qu’elle ne soit couverte ni par LIMITED, ni LILYRIC, ni LICALLA. |
oswaldiste le 13 novembre 2022 à 14:54 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Suite de mon message P138 : l’affaire Gutierrez. Là, même chose. On a une histoire : Gutierrez aurait vu deux personnes devant l’ambassade, ça parlait de Kennedy et de Cuba, et le cubain aurait donné de l’argent à l’Américain. L’Américain qui n’était autre qu’Oswald bien sûr. De plus, tu oublies de préciser ce que le HSCA a mis en évidence : ils ont interrogé Guttierez et il a nié avoir raconté cette histoire ! Guttierez a lui-même discrédité son histoire ! P142 et suivantes : l’affaire de la soirée chez Ruben Duran avec Oswald (amené par Silvia). P150 : l’affaire Contreras. Le problème avec cette histoire, c’est que Contrera n’était étudiant qu’en 1960/1961. En 1963, cela faisait 2 ans qu’il n’était plus étudiant !!! Donc, malgré tous les efforts de la CIA pour faire de cette affaire « l’élément le plus important découvert depuis 1963 », ce n’est encore qu’un pétard mouillé. Qui en plus, n’apporte pas grand chose à l’affaire. P156 : concernant Veciana, rappelons qu’il n’a jamais voulu identifier Philips comme étant Bishop devant le HSCA. Je pense toutefois que c’était bien Philips. Sur le voyage à Mexico Là je ne te suis pas du tout. Tu reprends bon nombre des légendes répandues à droite et à gauche. Or bon nombre sont fausses. Bon, j’avoue qu’il faut creuser pour trouver tout cela, même le Lopez Report ne suffit pas. Retour à Dallas : P169 : le tireur de la palissade serait Eladio Del Valle. Accusation purement gratuite ? Mais ce n’est pas le point principal de ce livre. P169 : là j’adore : DCM serait Orlando Bosch. Il lèvera le bras pour commander le tir (pourquoi ? ils veulent faire tirer Oswald avec un bandeau sur les yeux ? Il ne voit rien dans sa lunette de visée ? Et Wallace il est aveugle ? Il ne voit pas la limousine à quelques dizaines de mètres de lui ??? Ils peuvent pas juste dire « tu tires quand la limousine sort de derrière l’arbre ? ). Mais bon, si jamais Wallace ne voit ni la limousine, ni le bras tendu, il y a l’homme au parapluie. Parfait pour passer inaperçu en cette belle journée de soleil. Surtout qu’ils ont bien pris soin de le mettre face aux photographes ? P171 : « il doit impérativement prendre le premier bus, avant qu’il ne soit pris dans l’embouteillage prévisible de l’après attentat ». En sachant que le bus qu’il a pris devait repasser par Elm Street, il y aurait de toute façon un embouteillage : Elm Street était fermée à la circulation pendant le passage du convoi présidentiel ! N’importe quel plan bien rodé l’aurait prévu !!! P172 : « il décollera rapidement et conduira Oswald à Mexico avant de gagner les terres de son idole, par un avion des lignes régulières cubaines ». P187 : l’affaire du Dobbs. Ca se serait passé le 20 novembre à 10h. Hors on sait qu’Oswald n’était jamais en retard au boulot. A 10h, il était au boulot ! (on en a parlé quelque part de cette histoire, mais je ne retrouve plus où). Et d’ailleurs, tu précises plus loin qu’il ne prenait jamais de petit déjeuner ;). P199 : Oswald vérifie une dernière fois la présence de son Carcano dans les vestiaires. Tu sembles insinuer qu’il y a des vestiaires personnels ? Je ne pense pas que c’était le cas. Il y avait un vestiaire pour se changer, mais pas de « locker » pour entreposer ses affaires personnelles. Cette thèse ne tient donc pas. P219 (footnote) : certes Oswald n’était pas le seul à être absent du bâtiment. Mais les autres étaient aux alentours. Il est le seul à être rentré chez lui ! Là encore, je trouve ton scénario beaucoup trop compliqué : mettre Wallace à côté d’Oswald, puis deux complices près du panneau de Stemmons, puis deux personnes derrière la palissade (un tireur et une personne pour guetter et recevoir les ordres par radio) c’est beaucoup trop compliqué pour moi. Il suffisait de donner des ordres à Oswald avant le jour J. Il pouvait ensuite être seul. Par sa lunette de visée, il pouvait tirer assez tôt. L’éventuel tireur de la palissade pouvait vérifier dans sa lunette de visée si Kennedy était mort et tirer une fois si nécessaire. Moins de complices, moins de personnes au courant, moins de risque de fuite et la même efficacité. Sur Tippit : P228 : Tippit faisait des extras aux abords du Texas Theatre ? Ca ne me dit rien (mais j’ai la flemme de vérifier). Tu peux nous donner la source ? P230 : Tippit est censé profiter de l’effet de surprise. Oswald n’est pas censé être au courant de la mission de Tippit (et pour cause !). Et pourtant Oswald sera le plus rapide. Quelle idiot ce Tippit vraiment ? Pourquoi il n’a pas dégainé plus tôt alors ? S’il devait abattre Oswald, c’était simple, il n’avait qu’à dégainer, tirer et ensuite dire qu’il avait une arme. P239 : le timing de Markham est pas top : elle voit Tippit passer devant elle, puis elle est génée par la camionnette de Benavides. Benavides arrivait dans le sens opposé de Tippit, il n’a pas atteint le lieu où se trouvait Markham avant les tirs. P242 : tu parles de la fameuse affaire du portefeuille qu’aurait perdu Oswald sur les lieux du crime. Sur ce point on s’est toujours référé aux copies d’écran qui se trouvaient dans With Malice. Mais si on regarde les images d’origine de WFAA, on voit clairement qu’il ne s’agit pas d’un portefeuille mais d’un petit carnet, semblable à ceux que l’ont voit dans les films : ceux sur lesquels les policiers notent les éléments quand ils interrogent un témoin. Ce n’est donc pas un portefeuille. D’ailleurs, on voit sur les premières images, qu’un des policiers pointe du doigt pour lire un truc. P246 : c’est Patterson qui accompagne Reynolds, pas Guinyard. Arrestation d’Oswald et assassinat par Ruby : P251 : le film n’était pas « cry of battle, War is hell ». Il s’agissait de deux films ! P264 : le test à la paraffine n’est pas là pour « prouver » la culpabilité d’Oswald. Mais c’était un des éléments qu’ils voulaient utiliser pour le faire parler. Du genre « tu vois, ça montre que tu es coupable, parle maintenant ». Le FBI a bien mis en avant devant la commission Warren, que ça ne pouvait pas servir à autre chose. P272 : Fritz aurait été le seul à prendre des notes ? Non, il y a celles de James Hosty aussi. Mais pas tout le temps, je te l’accorde. P279 : non seulement la voiture n’est pas en place, mais les policiers devaient faire barrière contre les journalistes et ça n’a pas été fait non plus ! P295 : Ruby a trouvé son excuse pour se rendre à Dallas le dimanche. Tu crois vraiment qu’il avait besoin d’une excuse pour aller à Dallas ? Il bossait à Dallas, il y était les jours précédents également. Il n’avait pas vraiment besoin d’un prétexte ! P296 : « un nouveau retard dans le transfert » : il est au courant comment Ruby ? Par son sois-disant complice ? P297 : Selon toi, Ruby accède au sous-sol par le City Hall. Problème, les portes n’étaient ouvertes qu’aux heures d’ouverture. Là, un dimanche matin ce n’est pas le cas. Et même, Pierce est allé vérifier que les portes étaient fermées : il l’a fait avant et après les tirs. La porte était fermée. Il aurait aussi fallu nous dire comment il aurait accéder au sous-sol après ces portes : car pour y accéder, il fallait passer par les escaliers ou par l’ascenseur. Or, Dean et Putman avaient demandé à ce que les portes donnant sur les escaliers soient fermées. Et l’ascenseur était gardé par Brock, qui pouvait également voir les escaliers de là où il était. Et il a dit que personne n’avait emprunté les escaliers ! Donc ton scénario alternatif ne tient pas la route. Là, vous connaissez mon sentiment sur le sujet. Certes, dans ton scénario Oswald aurait du être tué par Tippit. Vu que ça n’a pas été fait, il fallait un scénario alternatif. Mais tu n’expliques pas vraiment comment Ruby a été recruté pour cette tâche (ou alors j’ai raté le truc). Et ton explication sur le déroulement du dimanche est plus que douteuse : il arrive en retard, mais « un complice » aurait retardé le transfert. Pourquoi ne pas tout simplement arriver à l’heure ? Tout ça est un peu tiré par les cheveux. De même que pour l’accès, tu aurais du vérifier la question des portes ouvertes ou fermées et les plan d’accès. Au final, je trouve que ton scénario est bien trop compliqué, avec beaucoup trop de complicités dans tous les sens. Cela nécessitait beaucoup de monde, des liens entres ces personnes qui sont loin d’être évidents (Wallace/Byrd, Wallace/Banister, Wallace/Dispatcher ?). De plus, bon nombre d’éléments sont peu crédibles ou ne reposent sur rien. Bon j’espère que je ne suis pas trop dur. Mais dans l’ensemble, je ne suis pas fan de complexité, donc forcément, là j’ai du mal... Bon, ce message est un peu brouillon, il va falloir en discuter je pense. |
Lichermann le 13 novembre 2022 à 15:05 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Pour ma part, j’ai été l’un des relecteurs du manuscrit, mais je n’ai pas l’oeil sur les détails de cohérence comme Oswaldiste.
Remarque intéressante. Dans le même genre, Pierre semble dire que si Marina n’’avait pas refusé de s’unir à Lee le 21 novembre au soir, sa décision dans l’assassinat aurait pu en être changée. Mais, s’il est bien vrai que la seconde fille de Lee et Marina ait bien née 15 jours avant, Marina était toujours en période de saignements (cela dure en générale entre 1 mois et 1,5 mois). |
![]() Pierre NAU le 13 novembre 2022 à 15:43 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Quel post ! Tu disais complet ? Doux euphémisme. Je vais répondre en plusieurs étapes. Tentative contre Walker :
Je voulais simplement dire que ses complices n’avaient pas laissé de douilles ou de carabine comme Oswald. Avare doit être pris dans ce sens.
Je ne dis pas qu’’ils sont ensemble. Je dis que Coleman a vu deux hommes. Peut-être aurai-je du formuler cela autrement mais je proteste sur le caractère mensonger que tu suggères.
Objection recevable Nouvelle-Orléans :
Il y a tout de même de fortes présomptions.
J’extrapole un peu, pour les besoins du scénario, à partir de ce que le HSCA a mis en évidence.
Banister avait des oreilles partout, tant auprès de ses anciens collègues du FBI et indicateurs associés que dans les espaces glauques de New Orleans.
Je ne suis pas sûr que la couleur politique entre en ligne de compte dans ce genre d’affaire. Banister a pour but de piéger un Oswald dont il connaît les idées. Les intérêts communs associent parfois des gens de sensibilité différente.
Pas sûr de comprendre le début de ta phrase.
Elle était tout de même bien placée. Mais bon, on peut toujours dire qu’elle a fabulé. Mais alors, pourquoi et dans quel intérêt ?
Oh du calme ! Gaudet n’entre pas dans le cadre de mes fantasmes.
C’est vrai. Agent devait être pris dans le sens agir pour la CIA, ce que fait un informateur qui travaille pour elle.
La mission de surveillance de Gaudet ne pouvait se limiter qu’à une partie du trajet et/ou séjour.
Chaucey Holt a confirmé sa présence, en personne, à Tony Basing de DPUK qui l’a interviewé deux ans environ avant sa mort en 1997.
Redbird fait partie des légendes. Pourtant James Hosty rappelle un fait troublant mis en évidence par la CIA en page 220 paragraphe 2 de son ouvrage « Assigment Oswald ». Je me base sur celà et Hosty n’est pas du genre à véhiculer des « légendes » comme tu dis.
Sauf qu’il envoie son aide Carlos Quiroga (informateur du FBI également), après avoir été « piégé » par Oswald et après que celui-ci ait créé la section du FPCC. Il s’est donc bien fait avoir le premier.
Tout n’est donc pas négatif et irrecevable.
Je dirais plutôt naïf que candide. Enfin c’’est ce que je crois. Mais je ne pense pas en faire trop. Oswald était tellement omnubilé et aveuglé par son désir d’entrer dans l’Histoire qu’il en perdait une bonne partie de sa lucidité. Sur l’affaire Odio
OK sur le jour. J’ai du me planter de calendrier.
Peut-être. Mais au moins j’essaie de bâtir quelque chose. Pas courant chez les CTs.
C’est sûr que la version officielle est plus simple. Plus confortable aussi, intellectuellement parlant.
ée ma maigre connaissance du sujet JFK (cela fait seulement un an que je m’y intéresse), je n’ai pas été capable de faire de réelles critiques de fond. Encore merci pour l’aide apportée.
En fait, après vérification Rachel est née le 20 octobre. Elle avait juste un mois et un jour. |
oswaldiste le 13 novembre 2022 à 17:38 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Petites réponses rapides en passant sur tes réponses à mes réponses à ton livre (qui est une tentative de réponse aux interrogations
Je ne fais que te retranscrire mon impression en lisant ces lignes : telle que tu l’écris, pour moi, il y avait deux hommes en train de s’enfuir. Ca me fait penser à deux complices en train de partir.
Murret évoluait dans la sphère très large de Marcello (il était bookmaker) et il connaissait quelqu’un qui connaissait Marcello. De là à dire qu’il connaissait Marcello, ça reste une hypothèse. Je ne suis pas sur que Marcello prenait le temps de connaître tous les bookmakers de son territoire. En fait, je faisais l’’analogie avec ma situation professionnelle : je vois tous les jours notre directeur marketing, on se connait très bien. Lui connait très bien notre DG pour la France. Et pourtant, moi je ne le connais pas... \
Oui elle était bien placée. Mais lors de sa première interview avec le HSCA elle a dit qu’elle n’avait jamais vu Oswald au 544.
Gaudet était en partance pour Mérida le 19 septembre. Donc il ne pouvait pas suivre le trajet d’’Oswald qui a eu lieu le 26. Il est parti ensuite en Amérique centrale, donc pas évident pour surveiller Oswald.
Merci pour la référence, il faut que je regarde ça.
Disons que Bringuier s’est fait avoir le premier si tu veux. Je faisais juste remarquer qu’il n’’était pas complètement dupe et qu’il avait des doutes. Mais il a effectivement commencé à se laisser embobiner par Oswald. Mais ensuite il a réagi.
A mais je ne dis pas qu’il n’en faisait pas partie. Il en faisait partie. Et il a travaillé au 544 camp street. Il n’était juste pas le dirigeant de cette organisation (il me semble que le terme que tu emploies le laisse penser).
Non non. L’hypothèse d’une manipulation par Banister est envisageable je pense. Mais à titre perso, je m’en serai tenu là : manipuler un pauvre type bourré d’orgueil pour l’’envoyer commettre l’irréparable. \
Naïf c’est possible. Je n’ai jamais été très fort en Français.
Quand je disais Et oui pas grand chose de plus sur l’affaire Odio !, je parlais de mes remarques. Je n’avais pas d’autres remarques. L’’affaire Odio pourrait mériter plus, mais là, ça ne se justifiait pas vraiment (compte tenu, encore une fois, des limitations que tu as avec ton éditeur...).
C’est clair, tu as ce courage là au moins. Tu exposes tes idées, quitte à te faire critiquer par des gens qui n’ont rien publié .
J’espère bien ! Et puis ce n’’est pas mon but de te décourager. Je t’apporte mon éclairage, particulièrement sur Mexico d’ailleurs, pour montrer les failles de ton scénario. Si certains points sont (ou me paraissent) peu crédibles, l’idée de base d’une manipulation d’Oswald est bonne.
On peu imaginer un tireur solitaire qui aurait été manipulé. Donc un complot finalement. C’était le scénario que j’’avais donné une fois dans un post (je ne me souviens plus trop où...). |
![]() Pierre NAU le 14 novembre 2022 à 10:33 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Tu sais, la logique peut conduire à des conclusions étonnantes comme : Sur Wallace :
Tout d’abord, je ne me base pas sur Blood , Money and Power de McClellan, sinon il figurerait dans la bibliographie en annexe.
Là, j’extrapole sur la capacité de recueil de renseignements et de liaison de Kostikov, dans le cadre de ses activités de subversion de la zone dont il était chargé et sous couvert de son poste de vice-consul.
C’est vrai, mais pour moi, Wallace profite de la pose méridienne où il sait que les employés seront pour une petite partie à la cantine et dans leur majorité à l’extérieur pour voir passer le cortège et les rares restant dans le building sont déjà au fenêtre, guettant l’arrivée du Président. S’agissant du cinquième étage, compte tenu de l’encombrement des boîtes de livres qui formaient par endroit de véritables murailles, il était facile de se faufiler sans se faire remarquer d’un éventuel quidam à une fenêtre, plus préoccupé par ce qui se passait dehors qu’à l’intérieur. C’est ma vision, en tout cas.
Cape d’invisibilité dis-tu. Peut-être ne l’ont-ils pas vu ou était-il déjà dehors. Je te rappelle que personne n’a vu Oswald sortir par la porte d’’entrée principale. Pourtant, certains de ses collègues de travail étaient présent. Ne parlons pas de Brennan qui venait de le voir avant pendant et juste après le dernier coup de feu et qui avait, plus que les autres, une raison supplémentaire d’être attentif. Et pourtant, il ne l’a pas vu sortir. Et crois-moi, la porte d’’entrée n’est pas large Sur le voyage à Mexico :
C’est vrai que je me base essentiellement sur le témoignage de Roberts. On peut toujours questionner la crédibilité du témoin, surtout quand il ne va pas dans le sens souhaité. Oswaldiste a dit :
Là je ne suis pas de ton avis. Les soviétiques n’avaient pas pour habitude de communiquer ou bien, quand ils le faisaient, c’était la lupart du temps pour donner des renseignements erronnés, dans le but de brouiller les pistes.
On a un Monsieur qui écrit personnellement au Président Johnson pour décrire la scène dont il a été le témoin. On ne peut pas mettre en avant les problèmes de compréhension. Nul doute que Johnson a à sa disposition les meilleurs interprètes. 14 ans après, Guttierez modifie son histoire, invoquant des problèmes de compréhension ? Sur la lettre c’est irrecevable. Quant au FBI, il avait plutôt intérêt à discréditer et à torpiller le récit dès le début, puisque Oswald n’était pas, dans ce cas, le« loner » qui correspondait à leur thèse.
Là encore tu mets en avant la crédibilité du témoin. Soit. Cela dit, quel intérêt pour Garro de Paz d’inventer cette histoire ou d’être amnésique à propos des dates à ce point ?\
Et alors ? Ca ne l’empêchait pas d’aller sur le campus et d’y retrouver des relations.
Un pétard mouillé qui n’apporte pas grand chose à l’affaire, je veux bien. Une fois de plus, cet épisode remet en cause la théorie du « loner » Oswald. Rien que pour ça, l’épisode est intéressant.
Mais je ne dis pas le contraire. C’est ce qui me gêne un peu aussi. Bien que ce témoignage aille dans mon sens, je ne remets pas en cause sa fragilité.
Absolument. C’est ce que j’écris en page 75 : « Il suffisait d ?un peu de temps pour aiguiser son égocentrisme et asseoir son personnage d’exalté castriste. » |
oswaldiste le 14 novembre 2022 à 11:03 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Liens plutôt lointains que proche...
Il profite de la pause de midi. C’est effectivement possible, je l’admets, (tu vois, je ne suis pas complètement borné.
La situation est complétement différente. La porte d’entrée est le lieu d’allées et venues. Dans une foule on passe facilement inaperçu. La porte de derrière c’est complétement différent : après les tirs Barnet pense que le tireur pourrait partir par derrière. Il surveille donc la porte pendant un temps. Il la surveille spécifiquement afin de voir qui pourrait en sortir. Et personne ne sort. Romack voit le policier surveiller la porte. Il la surveille également avec attention et personne ne sort.
Roberts, encore une fois, a dit tout et son contraire. Sa crédibilité est remise en cause par d’autres personnes qui fréquentaient Banister.
Pourquoi ? L’ambassade de Mexico n’était pas en charge du dossier des transfuges américains... Ils n’avaient aucune raison d’avoir des infos sur lui.
Par contre, tu ne remets pas une seule seconde en question ce qu’il y a dans la lettre ? Le fait qu’Oswald aurait échangé des billets en public avec son complice ? Et pas n’importe où, juste devant l’ambassade de Cuba ? Ca, ça te paraît crédible. Si Gutierrez l’a écrit, c’est donc forcément vrai ? Pour rappel également, le FBI a montré à Gutierrez des photos d’Oswald et il n’a pas été capable de le reconnaître ! Dans le genre, tu aurais pu aussi parler de l’affaire Alvarado alors... Où là, on payait Oswald (en parlant suffisament fort pour qu’Alvarado entende le montant échangé) dans l’’ambassade cubaine à la vue de tout le monde.
Quel intérêt d’inventer cela ? Mais pour nuire à Duran ! Elle était anti-communiste et Duran était communiste. Tu ne crois pas que la haine des communistes (en général) et de Cuba en particulier pouvait amener à faire des choses impensables ?
C’est un peu facile comme échapatoire.
Oswald était quelqu’un de solitaire. Ca ne veut pas dire que c’était un ermite qui ne parlait jamais à personne. Quand il voulait quelque chose, des fois il se bougeait. Et ça impliquait même de parler à des gens ! |
oswaldiste le 14 novembre 2022 à 11:37 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
P169 : le tireur de la palissade serait Eladio Del Valle. Accusation purement gratuite ? Mais ce n’est pas le point principal de ce livre. P169 : là j’adore : DCM serait Orlando Bosch. Il lèvera le bras pour commander le tir (pourquoi ? ils veulent faire tirer Oswald avec un bandeau sur les yeux ? Il ne voit rien dans sa lunette de visée ? Et Wallace il est aveugle ? Il ne voit pas la limousine à quelques dizaines de mètres de lui ??? Ils peuvent pas juste dire « tu tires quand la limousine sort de derrière l’arbre ? ). Mais bon, si jamais Wallace ne voit ni la limousine, ni le bras tendu, il y a l’homme au parapluie. Parfait pour passer inaperçu en cette belle journée de soleil. Surtout qu’ils ont bien pris soin de le mettre face aux photographes ? Moi je dis que pour vraiment assurer le truc, ils auraient aussi du prévoir un éléphant qui se serait mis sur ses deux pattes arrières pour signaler que le tir pouvait commencer et un nain faisant un saut périlleux arrière pour signaler qu’il fallait tirer à nouveau. P171 : « il doit impérativement prendre le premier bus, avant qu’il ne soit pris dans l’embouteillage prévisible de l’après attentat ». En sachant que le bus qu’il a pris devait repasser par Elm Street, il y aurait de toute façon un embouteillage : Elm Street était fermée à la circulation pendant le passage du convoi présidentiel ! N’importe quel plan bien rodé l’aurait prévu !!! P172 : « il décollera rapidement et conduira Oswald à Mexico avant de gagner les terres de son idole, par un avion des lignes régulières cubaines ». Bon déjà, la légende, c’est plutôt un départ vers le Yucatan non ? Et encore ce n’est qu’une légende. Quant à l’avion de ligne, il lui aurait fallu son visa. Hors, il n’avait toujours pas de visa (et il ne s’en est pas préoccupé du tout). Et il aurait fallu attendre trois mois pour l’avoir. Depuis fin septembre sa demande, ça menait à fin décembre pour l’avoir ! Donc ça ne tient pas. P187 : l’affaire du Dobbs. Ca se serait passé le 20 novembre à 10h. Or on sait qu’Oswald n’était jamais en retard au boulot. A 10h, il était au boulot ! (on en a parlé quelque part de cette histoire, mais je ne retrouve plus où). Et d’ailleurs, tu précises plus loin qu’il ne prenait jamais de petit déjeuner. P199 : Oswald vérifie une dernière fois la présence de son Carcano dans les vestiaires. Tu sembles insinuer qu’il y a des vestiaires personnels ? Je ne pense pas que c’était le cas. Il y avait un vestiaire pour se changer, mais pas de « locker » pour entreposer ses affaires personnelles. Cette thèse ne tient donc pas. P219 (footnote) : certes Oswald n’était pas le seul à être absent du bâtiment. Mais les autres étaient aux alentours. Il est le seul à être rentré chez lui ! Là encore, je trouve ton scénario beaucoup trop compliqué : mettre Wallace à côté d’Oswald, puis deux complices près du panneau de Stemmons, puis deux personnes derrière la palissade (un tireur et une personne pour guetter et recevoir les ordres par radio) c’est beaucoup trop compliqué pour moi. Il suffisait de donner des ordres à Oswald avant le jour J. Il pouvait ensuite être seul. Par sa lunette de visée, il pouvait tirer assez tôt. L’éventuel tireur de la palissade pouvait vérifier dans sa lunette de visée si Kennedy était mort et tirer une fois si nécessaire. Moins de complices, moins de personnes au courant, moins de risque de fuite et la même efficacité. Sur Tippit : P228 : Tippit faisait des extras aux abords du Texas Theatre ? Ca ne me dit rien (mais j’ai la flemme de vérifier). Tu peux nous donner la source ? P230 : Tippit est censé profiter de l’effet de surprise. Oswald n’est pas censé être au courant de la mission de Tippit (et pour cause !). Et pourtant Oswald sera le plus rapide. Quelle idiot ce Tippit vraiment ? Pourquoi il n’a pas dégainé plus tôt alors ? S’il devait abattre Oswald, c’était simple, il n’avait qu’à dégainer, tirer et ensuite dire qu’il avait une arme. P239 : le timing de Markham est pas top : elle voit Tippit passer devant elle, puis elle est génée par la camionnette de Benavides. Benavides arrivait dans le sens opposé de Tippit, il n’a pas atteint le lieu où se trouvait Markham avant les tirs. P242 : tu parles de la fameuse affaire du portefeuille qu’aurait perdu Oswald sur les lieux du crime. Sur ce point on s’est toujours référé aux copies d’écran qui se trouvaient dans With Malice. Mais si on regarde les images d’origine de WFAA, on voit clairement qu’il ne s’agit pas d’un portefeuille mais d’un petit carnet, semblable à ceux que l’ont voit dans les films : ceux sur lesquels les policiers notent les éléments quand ils interrogent un témoin. Ce n’est donc pas un portefeuille. D’ailleurs, on voit sur les premières images, qu’un des policiers pointe du doigt pour lire un truc. P246 : c’est Patterson qui accompagne Reynolds, pas Guinyard. L’idée d’une implication de Tippit pour éliminer Oswald est éventuellement crédible. Personne ne sait vraiment ce qui s’est passé à ce moment là et avant. J’ai beaucoup de doutes concernant l’histoire du Dobbs. Mais peu importe : Tippit aurait très bien pu se balader vers le 1026 North Beckley et se familiariser avec Oswald dans les jours précédents. Arrestation d’Oswald et assassinat par Ruby : P251 : le film n’était pas « cry of battle, War is hell ». Il s’agissait de deux films ! P264 : le test à la paraffine n’est pas là pour « prouver » la culpabilité d’Oswald. Mais c’était un des éléments qu’ils voulaient utiliser pour le faire parler. Du genre « tu vois, ça montre que tu es coupable, parle maintenant ». Le FBI a bien mis en avant devant la commission Warren, que ça ne pouvait pas servir à autre chose. P272 : Fritz aurait été le seul à prendre des notes ? P279 : non seulement la voiture n’est pas en place, mais les policiers devaient faire barrière contre les journalistes et ça n’a pas été fait non plus ! P295 : Ruby a trouvé son excuse pour se rendre à Dallas le dimanche. Tu crois vraiment qu’il avait besoin d’une excuse pour aller à Dallas ? Il bossait à Dallas, il y était les jours précédents également. Il n’avait pas vraiment besoin d’un prétexte ! D’ailleurs, il faudra m’expliquer comment ce « complice » a fait pour le retarder ce transfert !!! P296 : « un nouveau retard dans le transfert » Il est au courant comment Ruby ? Par son sois-disant complice ? P297 : Selon toi, Ruby accède au sous-sol par le City Hall. Problème, les portes n’étaient ouvertes qu’aux heures d’ouverture. Là, un dimanche matin ce n’est pas le cas. Et même, Pierce est allé vérifier que les portes étaient fermées : il l’a fait avant et après les tirs. La porte était fermée. Il aurait aussi fallu nous dire comment il aurait accéder au sous-sol après ces portes : car pour y accéder, il fallait passer par les escaliers ou par l’ascenseur. Or, Dean et Putman avaient demandé à ce que les portes donnant sur les escaliers soient fermées. Et l’ascenseur était gardé par Brock, qui pouvait également voir les escaliers de là où il était. Et il a dit que personne n’avait emprunté les escaliers ! Donc ton scénario alternatif ne tient pas la route. Là, vous connaissez mon sentiment sur le sujet. Certes, dans ton scénario Oswald aurait du être tué par Tippit. Vu que ça n’a pas été fait, il fallait un scénario alternatif. Mais tu n’expliques pas vraiment comment Ruby a été recruté pour cette tâche (ou alors j’ai raté le truc). Et ton explication sur le déroulement du dimanche est plus que douteuse : il arrive en retard, mais « un complice » aurait retardé le transfert. Pourquoi ne pas tout simplement arriver à l’heure ? Tout ça est un peu tiré par les cheveux. De même que pour l’accès, tu aurais du vérifier la question des portes ouvertes ou fermées et les plan d’accès. Au final, je trouve que ton scénario est bien trop compliqué, avec beaucoup trop de complicités dans tous les sens. Cela nécessitait beaucoup de monde, des liens entres ces personnes qui sont loin d’être évidents (Wallace/Byrd, Wallace/Banister, Wallace/Dispatcher ?). De plus, bon nombre d’éléments sont peu crédibles ou ne reposent sur rien. Bon j’espère que je ne suis pas trop dur. Mais dans l’ensemble, je ne suis pas fan de complexité, donc forcément, là j’ai du mal... Bon, ce message est un peu brouillon, il va falloir en discuter je pense. |
![]() Pierre NAU le 14 novembre 2022 à 14:44 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Là j’avoue que tu m’agaces un peu. Ou tu me prends pour un imbécile.
Je veux bien répondre à tes questions. Maintenant si tu pousses la dérision à ce point, ce sera sans moi.
Sauf que 7 blocs à pied, c’est long, même pour quelqu’un de pressé. Je sais de quoi je parle. Je l’ai fait en novembre dernier.
Le décollage de l’’avion de Redbird n’est pas une légende comme tu le dis avec insistance. L’avion de ligne non plus. Lis la page d’’Hosty comme je te l’ai déjà indiqué. Oswaldiste a dit : L’exception a peut-être confirmé la règle ce jour là. Tu sais très bien que sans l’intervention de Marina, le matin du 22 novembre, Oswald n’aurait pas été à l’heure et qui sait Frazier serait peut-être parti sans lui.
D’habitude oui. Sauf ce jour là. Il nous arrive à chacun de tordre le coup à nos us et coutumes.\
Oswald entreposait ses affaires, comme d’autres, dans le vestiaire. C’est tout. Et même si quelqu’un avait découvert le fusil démonté, il pouvait très bien dire qu’il devait le faire vérifier avant de le mettre en vente par exemple. Personne n’aurait été surpris dans le Texas de l’époque et ma thèse tient.
Il est le seul à être rentré chez lui ? Elle est bien bonne celle-là. En se limitant aux employés du TSBD et à leur Président :
Aux employés de Truly, s’ajoutent également ceux travaillant pour d’’autres compagnies :
Par ailleurs, j’allais oublier,Danny Arce (TSBD) et Bonnie Ray Williams qui étaient au City Hall vers 13 heures. Leur alibi est en béton.
Pour quelqu’un de si prompt à chercher la petite de bête tu m’étonnes un peu. L’info est facile à trouver. Il suffit de relire le témoignage de Julia Postal.
Toujours cette pointe de moquerie qui finit par être lassante.
Je croyais que tu aimais les choses simples ?
Je ne vois pas ce que tu veux dire. Pour le coup, je m’en suis tenu à son témoignage qui sur l’observation de la scène me paraît cohérent. Après vérification sur place, ça l’est encore plus.
Bien sûr qu’elles étaient fermés. Quoi de plus normal un dimanche. Encore que ce n’était pas un dimanche comme les autres.
J’ai quand même une petite idée des lieux, à l’extérieur comme à l’intérieur. Mais c’est vrai que je n’y suis allé que deux fois.
Forcément puisque le but de l’ouvrage était d’essayer de combler des pièces au puzzle.
Peut-être. En tout cas ton scénario bien huilé n’a jusqu’ici convaincu que 30% des gens. |
oswaldiste le 14 novembre 2022 à 15:24 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Me voila de retour.
C’est un point qui est pour moi accessoire et périphérique au livre.
Oui j’’ai poussé la dérision. Il suffisait juste d’’éviter les points où je poussais la dérision. Quand je ne mets pas d’arguments mais juste de la dérision, c’est juste que c’est un détail.
D’accord avec toi. Ca se tient.
Je ne dis pas que toute cette histoire est une légende. Je veux juste dire qu’à partir de faits, des éléments ont été battis autour. Mais il faut que je regarde ça dans le détail..
Ma question reposait sur la notion de « vestiaire » : vestiaire dans le sens « une salle ouverte à tous pour se changer » ; ou « locker » ; donc un truc fermé. Pour moi, ils avaient un endroit où poser leurs affaires durant leur journée de travail (des douches aussi il me semble), mais pas de vestiaire fermé à clés. Mais effectivement, si quelqu’un l’avait trouvé, ça n’aurait pas plus surpris que cela.
Bon, voila une vraie réponse bien argumentée.
On peut imaginer qu’’un policier ait pu emprunter les escaliers et aller ouvrir les portes puis les refermer. Ca aurait pu passer inaperçu. Mais ensuite, pour Ruby ça se complique : certes il pouvait se déplacer à sa guise au milieu des policiers, mais les accès étaient surveillés par plusieurs policiers et il aurait été aperçu.
Concernant le HSCA, ils ont fait une analyse sur ce point. Mais je trouve qu’ils ont négligé les témoignages apportés devant la commission Warren concernant ces portes. Donc pour le coup, je trouve que sur ce point, la WC a fait un boulot non négligeable en interrogeant bon nombre de policiers. Quant à l’idée d’un complice interne, ok sur le principe.
Certes et c’est un effort louable. Le but de ma critique était de montrer que sur certaines pièces du puzzle, les éléments n’étaient pas aussi opaques que cela.
Je n’ai pas dit que mon scénario était bien huilé. J’ai toujours reconnu les problèmes dans ce scénario. |
Bertrand Maury le 15 novembre 2022 à 17:11 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
l ne s’agit pas d’un scénario bien huilé mais de l’’examen des faits. |
![]() Pierre NAU le 15 novembre 2022 à 17:26 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Mise au point : Au vu des premiers retours et plus particulièrement celui d’Oswaldiste, une mise au point s Ce deuxième « opus » était une tentative destinée à essayer de comprendre comment l’enchaînement des faits Oswald avait conduit Oswald à prendre part activement à l’’assassinat de JFK. L’entreprise était délicate et osée. J’en avais pleinement conscience au départ et ne regrette rien de ce que j’ai fait. Le risque majeur consistait à combler les lacunes dans l’emploi du temps connu d’Oswald, de faire des propositions (contestables et discutables bien sûr) et d’avoir recours fatalement à la fiction pour combler ce qui ne nous est pas connu. Mon ouvrage n’est donc pas une thèse définitive sur le sujet et jamais, à aucun moment, je ne le présente comme tel, comme la vérité définitive. Je ne remets pas en cause la pleine implication d’Oswald dans l’assassinat du Président et sa participation active et encore moins son unique implication dans le meurtre de Tippit. Bien sûr des erreurs ou le plus souvent des imprécisions se sont glissées. Effectivement ce n’est pas au n°4000 de magazine street, mais au 4905 qu’Oswald habitait. Comme je parlais de William Stuckey, je reprenais son témoignage où il dit :
C’est vrai que j’aurais du vérifier. Cela dit, ce n’était pas fondamental pour l’essentiel, à savoir la trame du scénario. Alors je veux bien discuter de mon ouvrage, ce que peu d’auteurs consentent à faire, ce que je peux comprendre car on a tout à perdre dans ce genre d’exercice.
Un peu de respect pour le travail accompli. Ecrire un livre c’est du travail. Encore faut-il l’avoir fait pour le mesurer. |
![]() Pierre NAU le 15 novembre 2022 à 17:33 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Le mot scénario était employé uniquement pour rebondir sur les propos d’Oswaldiste qui disait : Cette même phrase pourrait s’’appliquer à ton scénario. Bertrand.Maury a dit : Certes. Sauf quand ces zones d’ombre sont de nature à remettre les conclusions en question. La SBT, insuffisamment démontrée à cause des manquements au cours de l’autopsie et par manque de preuves photographiques permettant de savoir précisément le moment où le JFK est atteint par la balle, l’affaire Odio qui reste à clarifier pour lever le doute qui laisse penser qu’Oswald avait des associés, ces deux points à eux seuls suffisent à ne pas classer l’’affaire et laissent le champ libre à d’’autres hypothèses qu’il faut explorer.
Oui. Encore que la plupart ont déjà été abordés par ailleurs |
oswaldiste le 15 novembre 2022 à 17:49 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Mais pas forcément autant dans le détail.
J’aurais du mieux m’exprimer dans ma réponse et faire deux critiques bien à part :
Même chose, tu as mal lu ma critique (ou je me suis mal exprimé au choix). Tu combles les trous, certes, mais cela n’empêche pas, sur certains points, de penser que tu les combles mal.
Les imprécisions que j’ai relevées n’étaient pas destiné à décrédibiliser ton livre. Juste à les souligner pour qu’elles soient corrigées. Quand tu te trompes dans un numéro, c’est évident que cela ne remet pas en cause ton livre. Je voulais juste t’aider. C’est normal que dans un tel livre et avec un tel éditeur, des coquilles subsistent. J’ai juste apporter mon oeil de relecteur pour que ce soit corrigé. Rien de plus.
J’ai du respect pour ton travail et tu le sais bien. Tu sais aussi que j’use (abuse ?) de l’ironie. |
![]() Pierre NAU le 16 novembre 2022 à 08:47 |
Lee Harvey Oswald : Pour une place dans l’Histoire
Quand je disais : Oui. « Encore que la plupart ont déjà été abordés par ailleurs », c’était juste pour éviter l’ouverture de fils déjà existants et de faire des doublons. Rien d’autre.
D’accord avec cette réponse
Après relecture de tes remarques, ton ironie un peu dure avait détourné mon attention du reste. J’accepte ta précision. On en parle plus.
Idem, ma « sur réaction » était motivée par ton ironie du moment que j’avais trouvée déplacée. |