JFK L’assassinat les questions
Dallas 22 novembre 1963

Site dédié à l’assassinat du Président Kennedy et à l’étude des questions sans réponse pleinement satisfaisante près de 60 ans après les faits.

WEITZMAN Seymour

Le témoin se trouvait à l’intérieur du TSBD (au 6th floor) et découvrit une arme. A première vue, il l’identifiera comme une carabine de type MAUSER.


par Pierre NAU

Avertissement : La traduction de ce témoignage est ma propriété exclusive. Il ne peut être reproduit totalement ou partiellement sans mon autorisation.


Le témoignage de Seymour Weitzman a été recueilli à 14 heures 15 le 1er avril 1964, dans le bureau de l’US attorney,au 301 Post office building, rue Bryan et Ervay, à Dallas, Texas, par M. Joseph A. Ball, avocat-conseil auxiliaire de la Commission du Président.


Monsieur Ball.
M. Weitzman, je suis Joe Ball et voici Lillian Johnson, le rapporteur de la Cour. Voulez-vous bien vous lever s’il vous plaît lever votre main droite ?

Monsieur Weitzman.
Oui, monsieur.

Monsieur Ball.
Jurez-vous solennellement le témoignage que vous ferez devant cette Commission sera la vérité, toute la vérité, et rien que la vérité, puisse Dieu vous aider Dieu ?

Monsieur Weitzman.
Oui.

Monsieur Ball.
Veuillez dire votre nom ?

Monsieur Weitzman.
Seymour Weitzman.

Monsieur Ball.
Quel est votre métier ?

Monsieur Weitzman.
Commissaire de police adjoint, dans le comté de Dallas.

Monsieur Ball.
A quel endroit travaillez-vous ?

Monsieur Weitzman.
Dans Precint I qui se trouve dans le vieux tribunal, au troisième étage,
pièce 351.

Monsieur Ball.
Où êtes-vous nés ?

Monsieur Weitzman.
A Dallas, au Texas.

Monsieur Ball.
Avez-vous fait vos études ici dans cet état ?

Monsieur Weitzman.
Partiellement ici et dans l’Indiana.

Monsieur Ball.
Jusqu’où êtes-vous allé dans vos études ?

Monsieur Weitzman.
Je suis allé au collège où j’ai obtenu un diplôme de technologie en 1945.

Monsieur Ball.
Quand êtes-vous venu au Texas ?

Monsieur Weitzman.
Voulez-vous dire revenu au Texas ?

Monsieur Ball.
De retour au Texas.

Monsieur Weitzman.
Juste après que le service militaire ait pris fini et quand j’en suis sorti.

Monsieur Ball.
Avez-vous obtenu un diplôme avant que vous n’ayez intégré le service militaire ?

Monsieur Weitzman.
J’ai fini mes études après que j’ai été libéré. Je suis allé de nouveau dans l’Indiana à l’école de technologie de la zone sud et j’ai achevé mes études en 1945.

Monsieur Ball.
Dans quelle école ?

Monsieur Weitzman.
Dans la Division Allison à l’école de mécanique de la General Motors.

Monsieur Ball.
Qu’avez-vous fait quand vous êtes allé à Dallas ?

Monsieur Weitzman.
Je suis entré dans les affaires pour mon propre compte.

Monsieur Ball.
Quel genre d’affaires ?

Monsieur Weitzman.
Robes, vêtements, vêtements pour dames.

Monsieur Ball.
Qu’avez-vous fait ensuite ?

Monsieur Weitzman.
Je suis allé sur les routes comme surveillant et directeur de zone pour les magasins "Holly dresses" de New York, au n°115 sur la cinquième avenue et j’ai dirigé 26 magasins pour eux pendant approximativement 15 années.

Monsieur Ball.
Qu’avez-vous fait ensuite ?

Monsieur Weitzman.
J’ai été nommé directeur général de la Lamont Corp. qui est une affaire de discount et des sièges sociaux, qui étaient à Galveston au Texas. Nous avions des magasins à Dallas, à Fort Worth, en Louisiane, à Phoenix et à Tucson en Arizona. A la fin de 1960, j’ai fermé tous les magasins, je me suis retiré de l’opération de dicount et je suis allé travailler pour Robie Love dans le comté de Dallas, dans Precint 1.

Monsieur Ball.
Depuis cette date vous êtes commissaire de police adjoint ?

Monsieur Weitzman.
C’est exact.

Monsieur Ball.
Le 22 novembre 1963, autour de midi, où étiez vous ?

Monsieur Weitzman.
Je me tenais au coin de Main et de Houston Street.

Monsieur Ball.
Etiez-vous seul ?

Monsieur Weitzman.
Non, monsieur ; j’étais avec un autre adjoint, Bill Hutton.

Monsieur Ball.
Un commissasire de police adjoint ?

Monsieur Weitzman.
Oui, monsieur ; lui et moi nous tenions là.

Monsieur Ball.
Avez-vous vu le passage du cortège présidentiel ?

Monsieur Weitzman.
Oui, monsieur ; nous l’avons vu. Nous avons observé le passage du Président et nous rentrions au tribunal quand nous avons entendu les détonations.

Monsieur Ball.
Vous dites que vous rentriez au tribunal---quel tribunal et quel est l’emplacement de ce tribunal ?

Monsieur Weitzman.
Il se trouve sur Main, Houston, Record et ainsi de suite. Nous étions du côté arrière côté et nous faisions le tour et nous entrions par l’entrée de Main Street. Nous avons fait peut-être trois ou quatre pas quand nous avons entendu ce que nous avons pensé être à ce moment-là une détonation de fusil ou un pétard, je veux dire à cette seconde.

Monsieur Ball.
Combien de détonations avez-vous entendu ?

Monsieur Weitzman.
Trois détonations distinctes.

Monsieur Ball.
Comment étaient-elles espacées ?

Monsieur Weitzman.
D’abord une, ensuite les deux suivantes ont semblé être simultanées.

Monsieur Ball.
Vous voulez dire la première et ensuite il y eut une pause ?

Monsieur Weitzman.
Il y eut une petite période au milieu de la deuxième et de la troisième détonation.

Monsieur Ball.
Quest-ce qui fut le plus long, entre le premier et le deuxième ou entre le deuxième et le troisième coup de feu ; quel a été l’intervalle de temps le plus long ?

Monsieur Weitzman.
Entre le premier et le deuxième coup de feu.

Monsieur Ball.
Qu’avez-vous fait alors ?

Monsieur Weitzman.
J’ai immédiatement couru vers la voiture Présidentielle. Bien sûr, elle s’en allait à toute vitesse et quelqu’un a dit que les détonations ou les pétards, quoi que ce fut à ce moment-là, nous ne savions pas toujours que le Président avait été atteint, venaient venu du mur. J’ai immédiatement escaladé ce mur.

Monsieur Ball.
Quel est l’emplacement de ce mur ?

Monsieur Weitzman.
Il est entre le viaduc de chemin de fer et je ne peux pas me rappeler le nom de cette petite rue qui part débouche d’Elm ; c’est une desserte du coin - c’est la section entre le - comment l’appelez-vous - la partie du monument ?

Monsieur Ball.
C’est en fait l’endroit où Elm se termine ?

Monsieur Weitzman.
Oui, monsieur ; j’ai escaladé le mur et, apparemment, mes mains ont saisi des tuyaux de vapeurs. J’ai eu les mains brûlées.

Monsieur Ball.
Êtes-vous entré dans la zone du chemin de fer ?

Monsieur Weitzman.
Oui, monsieur.

Monsieur Ball.
Qu’avez-vous remarqué dans la zone du chemin de fer ?

Monsieur Weitzman.
Nous avons remarqué les nombreuses sortes d’empreintes de pas qui n’avaient aucun sens parce qu’elles allaient dans des directions différentes.

Monsieur Ball.
Y avait-il d’autres gens là en plus de vous ?

Monsieur Weitzman.
Oui, monsieur ; d’autres officiers, le Service secret aussi et quelqu’un a commencé, il y avait là quelque chose de rouge dans la rue et je suis retourné sur le mur et quelqu’un m’a apporté un morceau de ce qu’il pensait être un pétard et ce qui s’est avéré être, je crois, je ne le citerais pas, mais je l’ai rendu à un des hommes des Services secrets et je leur ai dit qu’il devrait aller au laboratoire parce que pour moi cela ressemblait à un os humain. J’ai découvert plus tard que c’était en fait une partie du crâne du Président.

Monsieur Ball.
Que vous aviez récupéré dans la rue ?

Monsieur Weitzman.
Oui.

Monsieur Ball.
Dans quelle partie de la rue aviez-vous récupéré ceci ?

Monsieur Weitzman.
De la façon que la voiture Présidentielle s’en allait, ce serait à gauche de la rue. Ce serait le----

Monsieur Ball.
Le côté gauche faisant face----

Monsieur Weitzman.
Ce serait le côté du sud de la rue.

Monsieur Ball.
Il se trouvait du côté sud de la rue. Etait-il dans la rue ?

Monsieur Weitzman.
Il était dans la rue même.

Monsieur Ball.
Sur le trottoir ?

Monsieur Weitzman.
Oui, monsieur.

Monsieur Ball.
Quelque part près du rebord du trottoir ?

Monsieur Weitzman.
Approximativement, oh, je dirais à 8 à 12 pouces du rebord du trottoir, quelque chose comme ça.

Monsieur Ball.
Pas officiel.
( Discussion hors procès verbal.)

Monsieur Ball.
Qu’avez-vous fait après cela ?

Monsieur Weitzman.
Après cela, nous sommes entrés dans le bâtiment et avons commencé à fouiller étage par étage et nous avons commencé par le rez-de-chaussée, le deuxième étage, le troisième étage et à en haut, quand nous avons atteint le cinquième ou le sixième étage, je ne me souviens pas, je crois que c’était le sixième étage, le commissaire de police responsable de l’étage, je ne me souviens pas du nom de l’officier du bureau du shérif, a dit qu’il voulait que cet étage soit décortiqué. Il voulait cette arme à feu et elle était là quelque part, ainsi moi-même et un autre officier du département du shérif, je ne peux pas me rappeler son nom, lui et moi avons commencé jusqu’à ce que nous----

Monsieur Ball.
S’appellait-il Boone ?

Monsieur Weitzman.
C’est correct, Boone et moi, et alors qu’ il regardait dans la partie arrière du bâtiment, je dirais le coin nord-ouest, j’étais à l’étage regardant vers le dessous du plancher et en même temps il regardait le côté supérieur et nous avons vu l’arme à feu, je dirais, simultanément et j’ai dit, "La voici" et il a commencé à brailler, "Nous l’avons." Elle était couverte de boîtes de livres. Elle était bien protégée de la vue de l’œil nu parce que je me risquerais à dire que huit ou neuf d’entre nous auraient pu tomber par hasard sur l’arme à feu peu de temps avant que nous ayons fouillé complètement le bâtiment.

Monsieur Ball.
L’avez-vous touché ?

Monsieur Weitzman.
Non, monsieur ; nous avons formé une barrière humaine jusqu’à ce que le laboratoire de criminologie arrive et n’enlève l’arme à feu proprement dite.

Monsieur Ball.
Le laboratoire de criminologie du Département de la Police de Dallas ?

Monsieur Weitzman.
Oui, monsieur.

Monsieur Ball.
Le Lieutenant Day et le Capitaine Fritz ?

Monsieur Weitzman.
Je ne suis pas sûr du nom du lieutenant, mais je me rappelle le Capitaine Fritz.

Monsieur Ball.
Avez-vous vu le Capitaine Fritz enlever quoi que ce soit de l’arme à feu ?

Monsieur Weitzman.
Non, monsieur ; je ne l’ai pas vu.

M. Ball.
Qu’avez-vous fait après cela ?

Monsieur Weitzman.
Après cela, je suis retourné à mon bureau et j’ai été appelé en ville plus tard dans l’après-midi pour faire une déclaration sur ce que j’avais vu.

Monsieur Ball.
J’ai ici trois imagesi que j’ai marquées, respectivement, D, E, F. Je vous montre D d’abord. Estce que celà ressemble à l’endroit où vous avez trouvé l’arme à feu ?

Monsieur Weitzman.
Oui, monsieur ; c’est pris du côté opposé du plancher que je regardais.

Monsieur Ball.
En regardant du côté supérieur de cette image ?

Monsieur Weitzman.
Bien, je parcourrais - Boone regardait le côté supérieur ; je regardais le dessous du plancher. Nous regardions partout. J’étais derrière cette section de livres. Je crois qu’il y avait plus de livres ici dans dans cette partie [indiquant].

Monsieur Ball.
Que voulez-vous dire par "ici dans cette partie" ?

Monsieur Weitzman.
Dans ce secteur [indiquant] parce qu’au moment où nous avons trouvé l’arme à feu il n’y avait aucune boîte qui surplombait l’arme à feu.

Monsieur Ball.
Dans ce secteur, vous voulez dire venait par dessus l’arme à feu ?

Monsieur Weitzman.
Oui, monsieur ; elle était plus cachée que là.

Monsieur Ball.
Je vous montre l’image marquée E. Est-ce que cela ressemble en quoi que ce soit à la zone où l’arme à feu a été trouvée ?

Monsieur Weitzman.
Oui, monsieur.

Monsieur Ball.
Je vous montre l’image marqué F. Est-ce une autre image du même secteur ?

Monsieur Weitzman.
Oui, monsieur ; pour autant que je m’en souvienne, l’arme à feu était juste ici [indiquant].

Monsieur Ball.
Celà vous ennuieriez de faire une marque là avec un stylo ? Sur F. Tracez sur la pièce à conviction F, dessinez une flèche. La flèche à l’encre sur F indique l’emplacement ?

Monsieur Weitzman.
En bas sur le plancher.

Monsieur Ball.
Elle montre l’emplacement de l’arme à feu sur le plancher ?

Monsieur Weitzman.
Oui.

Monsieur Ball.
Y avait-il quoi que ce soit entre l’endroit où l’arme à feu a été trouvée ; y avait-il des boîtes entre l’endroit où l’arme à feu a été trouvée et l’escalier ?

Monsieur Weitzman.
Oui, monsieur ; il y avait une rangée de boîtes entre l’escalier et l’arme à feu parce que nous avons approché de l’escalier et elle nous empêchait de voir s’il était dégagé.
Prenez E ici et faites une marque sur E quant à l’emplacement de la place où l’arme à feu a été trouvée.

Monsieur Weitzman.
Même secteur.

Monsieur Ball.
Le même secteur et la flèche indique la place où l’arme à feu a été trouvée ?

Monsieur Weitzman.
Oui, monsieur.
( Discussion hors procès verbal.)

Monsieur Ball.
Dans la déclaration que vous avez faite au Département de la Police de Dallas cette après-midi là, avez-vous mentionné que le fusil était un Mauser à culasse mobile de calibre 7.65 mm ?

Monsieur Weitzman.
Au coup d’œil, c’est ce à quoi il ressemblait.

Monsieur Ball.
C’est ce à quoi il ressemblé, c’est ce que vous avez dit ou quelqu’un d’autre l’a dit ?

Monsieur Weitzman.
Non ; je l’ai dit. J’ai pensé que c’était ça.

Monsieur Ball.
Est-ce que vous êtes assez familiarisé avec les fusils ?

Monsieur Weitzman.
Assez familiarisé parce que j’étais dans les affaires se rapportant aux articles de sport pendant quelque temps.

Monsieur Ball.
Dans quelle branche de l’armée étiez vous ?

Monsieur Weitzman.
Dans l’armée de l’air américaine.

Monsieur Ball.
Avez-vous manipulé des fusils ?

Monsieur Weitzman.
Surtout des mitrailleuses Thompson et des pistolets.

Monsieur Ball.
Dans l’armée de l’air, qu’étiez-vous ?

Monsieur Weitzman.
J’ai commencé comme un sergent navigant.

Monsieur Ball.
Vous voliez ?

Monsieur Weitzman.
Oui, monsieur.

Monsieur Ball.
Comment avez-vous terminé ?

Monsieur Weitzman.
J’ai fini de voler ; j’ai terminé dans un camp de prisonnier.

Monsieur Ball.
Où ?

Monsieur Weitzman.
J’étais à l’étranger au Japon.

Monsieur Ball.
Vous avez aussi dit que c’est à 13h22 que le fusil a été trouvé, est-ce correct ?

Monsieur Weitzman.
Je crois qu’est correct. Je ne m’engagerais pas là parce que je ne suis pas sûr ; je ne suis pas affirmatif à ce sujet.

Monsieur Ball.
Dans cette déclaration, il est dit que le Capitaine Fritz a pris en charge le fusil et a éjecté une munition intacte de la chambre.

Monsieur Weitzman.
Oui, monsieur.

Monsieur Ball.
Il a vraiment éjecté une munition intacte ?

Monsieur Weitzman.
Oui, monsieur ; il a vraiment éjecté une munition intacte, une munition intacte, oui, monsieur. Vous avez dit ôté quoi que ce soit du fusil ; je ne considérais pas celà comme un étui.

Monsieur Ball.
Je comprends. Maintenant, dans votre déclaration au FBI, vous avez donné une description du fusil, ce à quoi il ressemblait.

Monsieur Weitzman.
J’ai dit que c’était un Mauser à culasse mobile, n’est-ce pas ?

Monsieur Ball.
Un Mauser à culasse mobile .

Monsieur Weitzman.
Et au moment où je l’ai regardé, je crois que j’ai dit qu’il y avait une lunette de visée de 2.5 de portée sur celui-ci et je crois que j’ai dit que c’était une Weaver mais ça n’en était pas une ; il s’est avéré que ce n’était pas du tout une Weaver, mais c’était d’un coup d’œil.

Monsieur Ball.
Vous avez aussi dit qu’elle était de couleur métal d’arme à feu ?

Monsieur Weitzman.
Oui.

Monsieur Ball.
Gris ou bleu ?

Monsieur Weitzman.
Bleu métallisé.

Monsieur Ball.
Et c’était la couleur visible sur la partie arrière de la culasse mobile, quelle était sa couleur ?

Monsieur Weitzman.
C’est ça.

Monsieur Ball.
Et la partie en bois du fusil était de quelle couleur ?

Monsieur Weitzman.
C’était du brun, ou je dirais pas de l’acajou brun du chêne brun mais sombre.

Monsieur Ball.
Du bois brut, n’est-ce pas ?

Monsieur Weitzman.
Oui, monsieur ; du bois brut.

Monsieur Ball.
Etait-il équipé d’une lunette de visée ?

Monsieur Weitzman.
Oui, monsieur.

Monsieur Ball.
Était-elle de fabrication japonaise ?

Monsieur Weitzman.
Je crois que c’était une Weaver de 2.5 de portée au moment où je l’ai regardé. Je ne l’ai pas regardé de près ; celà ressemblait juste à du 2.5 mais il s’est avéré que c’était une lunette de visée japonaise, je crois.

Monsieur Ball.
Vous, quand vous êtes allé vers le chemin de fer, avez-vous parlé à un jardinier ?

Monsieur Weitzman.
J’ai demandé à un jardinier s’il avait vu ou entendu quoi que ce soit pendant le passage du Président. Il a dit qu’il pensait qu’il avait vu que quelqu’un avait jeté quelque chose à travers un buisson et c’est au moment où je suis retourné vers la barrière et c’est au moment où j’ai trouvé la partie du crâne. J’ai pensé que c’était une partie de pétard ; c’est ce que nous cherchions d’abord . C’était avant que nous ne sachions que le Président était mort.

Monsieur Ball.
Le jardinier vous a-t-il dit d’où il pensait que le bruit provenait ?

Monsieur Weitzman.
Oui, monsieur ; il a désigné la section murale où il y avait une bande de buisson et je crois que c’est à la droite de là où je suis allé vers le mur là où le tuyau de vapeur se trouvait ; c’est à dire de retour vers le nord en direction de la prison.

Monsieur Ball.
Je pense c’est tout. Voulez-vous relire ceci et le signer ou renoncerez-vous à le signer ?

Monsieur Weitzman.
Je renoncerai à ma signature. Je ne pense pas que le Gouvernement va changer ma déclaration.



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