JFK L’assassinat les questions
Dallas 22 novembre 1963

Site dédié à l’assassinat du Président Kennedy et à l’étude des questions sans réponse pleinement satisfaisante près de 60 ans après les faits.

Oswald innocent : questions de logique.

Christine
le 12 avril 2023
à 14:58
Rappel du sujet :

Selon moi, l’innocence d’Oswald en tant que tireur, en plus de certaines « preuves matérielles » comme l’absence d’empreintes ou les tests à la paraffine négatifs, peut être mise en avant par un certain nombre de questions qui n’ont pas de réponse « logique » dans une optique d’un Oswald « lone nut ».

La première est l’absence de mobile :
Lee Oswald n’avait aucune raison de vouloir tuer JFK, tout porte à croire qu’il admirait cet homme. Il n’avait aucune raison également d’en arriver à cet acte quasi-suicidaire, puisqu’il n’’avait aucune échappatoire, surtout seul et sans moyens.
Pourquoi aurait-il dans ces conditions décidé de risquer sa vie et celle de sa famille pour un projet insensé ?

Une autre question est de savoir, s’il avait vraiment planifié cet attentat et imaginé qu’il pourrait s’échapper, pour quelle raison il a laissé toute sa « fortune » (environ 170$) à Irving en partant le matin du 22 novembre ?

Encore une question qui me semble très troublante est pourquoi aucune munition du Mannlicher-Carcano n’a jamais été retrouvée parmi ses possessions.
Est-il concevable qu’il n’ait eu que 4 balles en tout et pour tout et ait décidé d’abattre le Président des Etats-Unis avec sa carabine de piètre qualité ?

A propos des mouvements d’Oswald dans le TSBD qui ont suivi les coup de feu :
Je me demande pourquoi s’est-il arrêté au deuxième étage dans sa fuite ? Il aurait pu continuer jusqu’à la sortie et croiser Truly et Baker dans ce cas là, mais pouvait-il « prévoir » qu’il devait s’arrêter exactement au deuxième étage pour les éviter ? (pourquoi pas le troisième ou le premier)...

Je terminerai sur l’épisode de la bouteille de « Coke » :
Comment imaginer qu’après avoir réussi à tirer sur l’homme le plus puissant des Etats-Unis comme un lapin et peut-être déclencher une guerre nucléaire, Oswald n’aurait eu d’autre but (avant même de tenter de s’enfuir) que de s’acheter à boire ?

Les questions ci-dessus renforcent ma conviction de l’innocence de Lee Oswald, concernant les tirs sur le président tout du moins.
Je pense qu’il était forcément lié, plus ou moins volontairement, aux véritables coupables présent sur Dealey Plaza ce jour là, mais n’a pas tenu le rôle du tueur solitaire qui lui a été attribué.

Oswald innocent : questions de logique.

Lorsque, je me suis intéressé à l’affaire JFK dans les années 80, LHO était à mes yeux la victime expiatoire de la justice US voire le pigeon d’une machination. Avec le temps grâce à la lecture du rapport Warren, de nombreux ouvrages, l’étude de vidéo et de preuves diverses, mon opinion a changé. Je crois comme Pierre à la culpabilité de LHO et, même pour ma part, il est le seul tireur du 22/11/1963. Cependant, de là à le voir tel un tueur solitaire à l’image d’un Posner ou d’un Carlier, rien n’est moins certain...
Sans parler nécessairement d’un complot, je pense qu’OSWALD avait des complices. Dans ce cas, peut être a t-il était manipulé, trahi ou simplement s’est-il pris à son propre jeu en exécutant un projet d’attentat imaginé par des comparses.
Comme, je tentais de l’exposer par ailleurs, quelque soit la position de chacun sur l’implication de LHO, l’étude de son comportement durant la journée du 22/11/63 est un point essentiel du dossier. Trop souvent les théoriciens de la thèse officielle s’arrêtent aux preuves matérielles de l’attentat et n’abordent au mieux que succinctement les mobiles et le comportement du suspect. LHO aurait agit sur le coût d’une impulsion meurtrière.
Ozzie était peut être un criminel mais il était loin d’être un idiot sans jugement au contraire durant toute sa vie d’adulte, il a maintes fois prouvé une grande faculté de réflexion voire d’adaptation. Devenir Marines à 17 ans, apprendre le Russe, réussir à résider en Union Soviétique en pleine guerre froide, revenir aux USA avec enfant et épouse. Même aujourd’hui pour un jeune homme de 23 ans, sa vie serait plutôt bien remplie alors au début des années 60 avec les moyens de communication et les lourdeurs administratives de l’époque, il était pour le moins « débrouillard ».

Les adeptes du tueur solitaire, définissent le comportement de LHO comme celui d’un homme suicidaire, d’un exalté politique voire d’un esprit malade jaloux du charisme et de la réussite de JFK. Cet homme avait seulement prévu de tuer le président et rien en suite …. Il faudrait que Posner et consorts s’entendent :
Soit le meurtrier à commis le meurtre sans préméditation, hypothèse ici sans objet,
Soit il a prémédité son acte et alors, sauf crétinisme aigüe, celui-ci avait un plan de sortie. Et dans ce cas fuite, suicide ou revendication avait un sens plus logique que le vide sidéral et sidérant du trou noir proposé par les successeurs de la Warren.
Comment un homme peut-il passer d’un comportement éminemment actif comme préparer et exécuter un attentat sur le président de l’état le plus puissant de la planète puis passer à une attitude passive en entendant de voir venir ? !!!!

LHO n’était nullement prostré ou choqué après l’attentat. Il ne s’agit pas ici d’un assassinat politique comme celui de l’archiduc d’Autriche ou le meurtre de Marat où l’assassinat sans fuite possible se comprend tel un acte politique revendiqué et assumé jusqu’à la mort.
LHO, lui, ne se livre pas, ne revendique rien, ne transforme pas le nid de tueur en fort Chabrol en tirant sur les « poor damn cops » dans l’attente d’un mort en martyr du communisme…
Non, il descend du 5ème étage, prend un coca et quitte sans se presser le TSBD. Il ne quitte pas le pays à partir de la gare routière si proche de Greyhound où des cars sont au départ vers un Mexique salvateur. Bien au contraire, il semble prendre son temps offrant une place de taxi à une vieille dame avant de rejoindre sa chambre à Beckley. Il se construit une image d’innocence écrivent ceux qui quelques lignes après le disent sous l’emprise de la panique…
Puis, il se lave les mains et le visage pour enlever les traces de poudre, se change, prend son 38 et part vers une destination inconnue pour comme par hasard tomber sur l’officier Tippit qui l’arrête à 5 km de Elm Street sur le base d’un signalement des plus vague «  unknow white man approximately thirty, slender build, height five feet six, weight one hundred sixty five pouds  ».
Combien d’hommes de 30 ans, mince, d’environ 1m75 y avait il ce jour là dans les rue de Dallas ?!!!

Il faut être logique si LHO est le coupable , il avait un plan de fuite et avec moins de 10 dollars en poche, sans bagage, ni véhicule …il est fort probable qu’un complice l’attendait .

Oswald innocent : questions de logique.

Je m’intéresse à l’assassinat de JFK depuis une dizaine d’années environ et je n’ai pas encore lu les ouvrages de M. NAU (ils sont en tête de la liste des livres que j’ai prévu de lire prochainement ;) ), mais j’ai « l’intime conviction » de l’innocence d’Oswald dont le passé et les actions ne collent pas du tout avec l’image qu’ont voulu en donner le rapport Warren et les partisans de la théorie officielle.

Le contexte de l’époque (notamment la question cubaine et les liens gouvernement-CIA-Mafia) et tous les mystères qui entourent le 22 novembre à Dallas, avec en point d’orgue l’intervention de Ruby pour éliminer Oswald, me donnent la certitude que des forces bien plus puissantes et organisées que le seul Oswald ont éliminé John Kennedy.

Même le fait qu’il ait été coupable mais avec des complices ne me paraît pas suffisant pour expliquer ce qu’il s’est passé sur Dealey Plaza.

Réagir au sujet
modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par les responsables.

Qui êtes-vous ?
Se connecter
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.
Attention ! Si votre message contient un lien, il devra être validé par le webmestre. Inutile de le poster à nouveau ;-)

Lien hypertexte

(Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d’informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)

Ajouter un document

Plan du site Contact RSS

2000-2025 © JFK L’assassinat les questions - Tous droits réservés
Haut de page
Réalisé sous SPIP
Habillage ESCAL 5.2.14
Hébergeur : spipfactory