JFK L’assassinat les questions
Dallas 22 novembre 1963

Site dédié à l’assassinat du Président Kennedy et à l’étude des questions sans réponse pleinement satisfaisante près de 60 ans après les faits.

Tir facile ou pas ?

jerome.bagot
le 28 mars 2023
à 12:39
Rappel du sujet :

Je m’entraîne au tir depuis 20 ans, sont passées dans mes mains des armes anciennes, modernes, des fusils à silex aux carabines automatiques. Sans être un expert, ni une fine gachette, je pense être apte à porter un jugement sur les tirs effectués du nid du tireur ( si l’on admet cette hypothèse).
Faire mouche à 80 ou 90m avec une carabine Mannlicher-Carcano, n’est en rien un exploit dans un stand de tir pour un tireur même moyen, s’il connait un minimum l’arme, bénéficie de temps, de calme et tir sur une cible fixe avec un angle de tir horizontal.
Dans les conditions du 22/11/63, mon appréciation est différente, 2 tirs au but sur 3 en 8 voire 10 s ou 2 en moins de 6 s s’avère possible mais reste difficile. Avez vous tentez de vous placer dans les conditions du tir ? Il y a l’environnement, les conditions techniques, psychologiques, le timing, l’arme.

Un bon tir nécessite concentration, esprit tranquille, une bonne respiration, de bons organes de visée, une cible dégagée, une bonne connaissance de son arme, un entrainement régulier.
LHO est arrivé moins de 10 minutes avant le tir ( après 12h20) , a dû faire son nid, lever une 40 aine de cartons de plus de 20 kg , remonter la carabine, contrôler l’état de sa visée, la charger, s’installer, se synchroniser avec le passage du convoi, tirer 3 fois.
40*20= 600 kg en moins de 5 minutes, remonter l’arme, la contrôler en 2 minutes, s’installer en devant sans doute ajuster les cartons situés devant la fenêtre. Et là voila le convoi qui arrive : belle synchronisation tout de même !!!

LHO est t il essouflé ? J’ai tenté l’expérience avec des cartons de déménagement, pourtant assez sportif, sans être à l’agonie, le coeur est monté en rythme sans compter un peu de sueur. L’effort physique modifie la respiration, le pouls autant de paramètres qui rendent un tir plus délicat. Regarder le biathlon, certes l’effort est plus intense mais la cible est juste à 50 m, ils ont une arme de précision, qu’ils connaissent parfaitement pour avoir tirer des centaines de fois avec.
Pourtant 3 tirs en moins de 10 s n’est pas un rythme commun et il n’est pas rare de voir même des champions louper leur cible 1 fois voir 2.
Certains vont prétendre preuves à l’appui que les cartons étaient vide, le laps de temps plus long, que LHO avait monté l’arme avant les préparer les nid et que sais je encore ?
Avez vous tirer sur un homme ? D’un 5 ème étage sur une cible mouvante ( déplacement de la voiture et mouvement du corps à l’intérieur de la limousine ), avec un angle de tir difficile car variable, avec un arbre cachant la cible durant une partie du parcours, avec un fusil à verrou, avec une visée approximative, avec un entrainement réduit et surtout avec la peur d’être découvert et le stress causé par l’importance historique du tir.

Certes LHO était peut être un sociopathe mais à chaque instant une personne pouvait arriver au 5 ème étage, déboucher dans son dos guider par les tirs, il devait aussi penser à sa fuite après son forfait, être stressé par le 1er tir raté, le second puis devoir encore tiré une 3 ème fois. Tous ces facteurs s’allient pour compliquer le tir.

Malgré tout, je pense que LHO était le tireur unique du moins à l’intérieur du TSBD. Pour moi, il a eu beaucoup de chance ou alors il était un bon tireur. Quoiqu’il est soit les internautes ou les pseudo experts qui prétendent qu’un tel tir était facile devraient aller à un stand et prendre une arme inconnue et tirer à 100 m, 3 coups en 10 secondes après avoir remonter leur arme et déplacer 40 caisses. On verra leur résultat !!!

Tir facile ou pas ?

jerome.bagot a dit :
LHO est arrivé moins de 10 minutes avant le tir ( après 12h20) , a dû faire son nid, lever une 40 aine de cartons de plus de 20 kg , remonter la carabine, contrôler l’état de sa visée, la charger, s’installer, se synchroniser avec le passage du convoi, tirer 3 fois.

LHO n’est pas arrivé moins de 10 mn avant le tir. Il était déjà présent sur les lieux plus d’une demi-heure avant l’attentat puisque la dernière personne à l’avoir vu, Charles Givens, a situé cette rencontre au 5e étage juste un peu avant midi (vers 11h55 si mes souvenirs sont exacts).
D’autre part, il n’a jamais du manipuler une quarantaine de cartons de plus de 20 kg pour faire son nid. Il a utilisé un carton rempli de livres en guise de socle plus deux autres cartons plus petits et plus légers, contenant des lumières de lecture, qui lui ont servi d’appui pour son fusil.
Un autre carton de livres situé derrière l’échafaudage lui a sans doute servi de siège.

CE 1302

Pour fabriquer son nid, Oswald n’a guère eu besoin que de deux ou trois minutes en comptant très large.
Il lui en restait donc presque une trentaine pour monter sa carabine (une quinzaine en fait si l’on tient compte de certains témoignages) et se mettre en position.
A mon avis, il en a mis beaucoup moins.
Le tir était il facile ? Contrairement à ce que certains prétendent, ce n’était pas un exploit olympique de tuer JFK avec cette arme.
Il fallait être un bon tireur, ce qui était le cas d’Oswald, au vu de ses états de service chez les Marines et il fallait avoir l’habitude de manier cette carabine or on sait qu’Oswald aimait s’y entraîner (notamment durant le séjour à New Orleans) selon le témoignage de Marina.
Et puis, si ce n’est pas lui qui a tiré, qui d’autre ?

Tir facile ou pas ?

La performance de LHO n’a rien d ’un exploit.
Il a tiré trois fois avant d’atteindre Kennedy à la tête, un véritable sniper de l’armée n’aurait eu besoin de tirer qu’une seule fois pour atteindre sa cible à la tête ou au coeur...

Tir facile ou pas ?

Bertrand.Maury a dit :
Il lui en restait donc presque une trentaine pour monter sa carabine (une quinzaine en fait si l’on tient compte de certains témoignages)

Les témoignages sont variables selon si l’on se réfère à la Warren ou à différents auteurs ayant interrogé le personnel de TSBD mais admettons un délai « moyen » de 15 minutes.
Dans ce laps de temps il a fallu à LHO construire le nid du tireur et pour ma part manipuler plus de 2 ou 3 cartons contenant des livres.
Le mur de carton situé juste devant la fenêtre a dû être au moins en partie édifié par ses soins, sinon voici encore une heureuse « coïncidence » pour cacher le tireur...
Mais après, il lui faut monter une carabine avec une pièce de monnaie, vérifier sa visée, le bon positionnement de la lunette, la charger, s’installer.

Je vous le répète, je pense que LHO est le tireur mais dans les conditions, de temps, de stress, de conditions de tir ( angle, visibilité masquée sur une partie du parcours, cible mouvante) « sa réussite » est la preuve d’une bonne maîtrise du tir et de son arme.

Bertrand a dit :
il fallait avoir l’habitude de manier cette carabine or on sait qu’Oswald aimait s’y entraîner (notamment durant le séjour à New Orleans) selon le témoignage de Marina.
Et puis, si ce n’est pas lui qui a tiré, qui d’autre ?

Marina parle de manipulation de l’arme, mais pas de tir. Quant au passage supposé de LHO dans un stand sa crédibilité est assez faible. Entre manipuler une arme et la connaître par des tirs fréquents, il y a de la marge.
Et puis son premier essai sur le Général WALKER n’est pas là pour prouver la qualité de tireur de LHO...

Malgré tout je pense que LHO a bien tiré du TSBD.

Merci de votre contribution car un échange est toujours constructif, surtout quand on arrive à la même conclusion. Juste une vision différente de la forme.
Quelqu’un a lu le second livre de William Reymond « JFK, le dernier témoin » ?
J’avoue être hésitant à l’acheter car son premier livre « Autopsie d’un Crime d’Etat » donnait une version peu crédible des évènements( j’allais employer un terme plus polémique).
Il y a eu un documentaire sur ce livre sur Canal plus, n’est ce pas ?

PS : il fallait lire 800 et non 600 kg. Je devrais me relire...

Tir facile ou pas ?

jerome.bagot a dit :
admettons un délai « moyen » de 15 minutes.

Ce n’est pas un délai moyen mais un délai minimum, la nuance est d’importance d’autant que c’est plutôt d’une demi-heure dont Oswald a disposé.

jerome.bagot a dit :
Le mur de carton situé juste devant la fenêtre a dû être au moins en partie édifié par ses soins, sinon voici encore une heureuse « coïncidence » pour cacher le tireur...

Un nouveau plancher était en train d’être posé à l’étage et les cartons de l’aile ouest avaient été déplacés par les ouvriers vers l’aile est.
Ce n’est absolument pas Oswald qui a édifié ce(s) mur(s) de cartons. Il n’a manipulé que trois cartons (un lourd rempli de livres qu’il n’a sans doute eu besoin que de pousser et deux autres beaucoup plus légers qu’il a été chercher à trois rangées de là), quatre au maximum (avec celui supposé lui avoir servi de siège).
D’autre part, même sans les travaux, il est fort probable qu’il y aurait eu des murs de cartons puisqu’il s’agissait d’un entrepôt de livres.

jerome.bagot a dit :
Mais après il lui faut monter uen carabine avec une pièce de monnaie, vérifier sa visée, le bon positionnement de la lunette, la charger, s’installer.

Même sans tournevis, monter le fusil avec une pièce de monnaie ne réclamait que quelques minutes. Il n’en a fallu que 6, montre en main, à l’expert du FBI Cortlandt Cunningham pour exécuter cet exercice devant la Commission Warren, alors que c’était la première fois qu’il s’y livrait :

Mr. BALL.
Let’s take it out of the sack and put it before the Commission. Do you need any special tools to assemble this rifle ?

Mr. CUNNINGHAM. 
No, sir.

Mr. BALL.
I notice you have a screwdriver there. Can you assemble it without the use of a screwdriver ?

Mr. CUNNINGHAM. 
Yes, sir.

Mr. BALL.
What can you use ?

Mr. CUNNINGHAM. 
Any object that would fit the slots on the five screws that retain the stock to the action.

Mr. BALL.
Could you do it with a 10-cent piece ?

Mr. CUNNINGHAM. 
Yes, sir.

Mr. BALL.
Will you do that—about how long will it take you ?

Mr. CUNNINGHAM. 
I know I can do it, but I have never been timed as far as using a dime. I have been timed using a screwdriver, which required a little over 2 minutes.

Mr. BALL.
2 minutes with a screwdriver.
Try it with the dime and let’’s see how long it takes.
Okay. Start now. Six minutes.

Mr. CUNNINGHAM. 
I think I can improve on that.

Mr. BALL.
And the only tool you used was a 10-cent piece ?

Mr. CUNNINGHAM. 
That is correct.

Mr. BALL.
That is all.

Warren Commission Hearings, Volume II page 252

Bref, 3 minutes pour échafauder son nid plus 6 minutes pour monter son fusil, Oswald a eu besoin de moins de 10 mn pour être en position.
Il lui en restait une vingtaine pour attendre le cortège et se préparer à tirer.

jerome.bagot a dit :
Quelqu’un a lu le second livre de William Reymond « JFK, le dernier témoin » ?
J’avoue être hésitant à l’acheter car son premier livre « Autopsie d’un Crime d’Etat » donnait une version peu crédible des évènements( j’allais employer un terme plus polémique).
Il y a eu un documentaire sur ce livre sur Canal plus, n’est ce pas ?

Le doc est visionnable sur les principaux sites de vidéos en ligne, par exemple sur Dailymotion : Kennedy - Autopsie d’un complot

(Les autres parties sont visibles en suivant les liens).

« JFK, le dernier témoin » relaie la théorie du « complot texan » / LBJ did it en s’appuyant sur de soi-disantes révélations d’un célèbre escroc local, Billie Sol Estes.
Le moins que l’on puisse dire est que l’ensemble manque singulièrement de crédibilité et moi aussi je me retiens pour ne pas employer de termes plus polémiques.
Je ne sais plus si un fil spécifique au sujet a été ouvert sur ce forum mais beaucoup d’entre nous connaissent et ont pu s’entretenir avec William Reymond qui intervenait, en son temps, sur d’autres espaces de discussion dont le sien qui n’existe plus, malheureusement.

Tir facile ou pas ?

Bertrand.Maury a dit :
LHO n’est pas arrivé moins de 10 mn avant le tir. Il était déjà présent sur les lieux plus d’une demi-heure avant l’attentat puisque la dernière personne à l’avoir vu, Charles Givens, a situé cette rencontre au 5e étage juste un peu avant midi (vers 11h55 si mes souvenirs sont exacts).

Givens a effectivement déclaré avoir vu Oswald marcher le long du mur Est du bâtiment et en train de s’éloigner de la fenêtre Sud Est d’où les coups de feu allaient être tirés. Son témoignage est remis en question par celui de Piper qui déclara pour sa part avoir aperçu Oswald au premier étage vers 12h . Ce dernier faisant remarquer à Oswald qu’il était temps d’aller déjeuner lui grommela une réponse que Piper ne comprit pas tout à fait.
Il n’était pas certain qu’Oswald lui ait dit qu’il allait « monter » ou « sortir » pour aller déjeuner.
Une chose est sûre pourtant. Oswald n’a pas déjeuné avec lui au premier étage et Piper ne l’a pas vu traverser le premier étage après la fusillade.
Il ne l’’a pas aperçu sortir de l’ascenseur ou déboucher de l’escalier.

Piper fut affirmatif, en affirmant que ni Oswald, ni Givens ne se trouvaient dans la rangée des employés constituée par la police après les coups de feu pour vérifier leur identité. Et là il avait raison.
A propos des barricades et en particulier celle qui le cachait des regards de l’intérieur de l’étage, voici ce que me disait Tom Alyea, le premier reporter à l’étage après la fusillade et auteur d’un film 16 mm qui retrace ces moments d’histoire :

Pierre NAU
Etait-il possible qu’Oswald construise seul la barricade dans un intervalle de temps très court et sans se faire remarquer de la foule rassemblée sur Elm street ? Si Brennan et d’autres avaient été capables de remarquer un homme armé à la fenêtre il me semble très peu probable que des gens n’aient pas vu un homme déplacer des boîtes d’une façon aussi indiscrète ?

Tom ALYEA :
On doit se rappeler qu’il y avait trois barricades. Cependant, celle près de la fenêtre de l’assassin désignée par le nom de « barricade » et partie du « nid du tireur isolé » était déjà en place.
Oswald ne l’a pas construite. Si tel avait été le cas, il l’aurait achevé pour cacher totalement sa position de tir.
Il est évident cependant, qu’il a construit à la hâte une deuxième barricade au Nord qui complétait sa dissimulation des regards indésirables qui auraient pu errer à mi étage ou plus à l’’Est.
Je référence cette barricade comme barricade #2. Celle-ci fut faite probablement longtemps avant que le cortège présidentiel n’arrive, et Oswald n’avait pas pu être vu de l’extérieur du bâtiment.

Bertrand.Maury a dit :
Même sans tournevis, monter le fusil avec une pièce de monnaie ne réclamait que quelques minutes.

Pour avoir vu Ian Griggs à l’oeuvre sur un MC à Canterbury en 2008, il lui a fallu un peu plus de temps. Maintenant tout dépend de la condition initiale et du nombre de pièces à remonter.
Plus que le remontage de l’arme, c’est l’absence de marque de graisse sur le prétendu sac qui aurait servi au transport de l’arme qui interpelle. Surtout pour une arme en état de fonctionner et donc correctement entretenue.

jerome.bagot a dit :
Avez vous tirer sur un homme ? D’un 5 ème étage sur une cible mouvante ( déplacement de la voiture et mouvement du corps à l’intérieur de la limousine ), avec un angle de tir difficile car variable, avec un arbre cachant la cible durant une partie du parcours, avec un fusil à verrou, avec une visée approximative, avec un entrainement réduit et surtout avec la peur d’être découvert et le stress causé par l’importance historique du tir.

Tu résumes parfaitement toute la difficulté de ce tir. Cela dit, je pense qu’Oswald a du se sublimer pour évacuer la tension et le stress. Son aveuglement et son obsession pour avoir sa place dans l’histoire ont certainement balayé les dernières hésitations.
Je ne possède pas une aussi grande expérience de tir que toi. Juste quelques tirs sur MAS 49 56, MAT 49 56, FRF1, FAMAS et M16 à une occasion.

Cela dit, il est une chose qui reste toujours difficile à admettre au premier abord. Comment Oswald a-t-il pu manquer la cible au premier coup de feu au point de manquer la limousine ?
Après avoir longtemps réfléchi à ce raté incroyable, la seule explication que j’ai trouvé viens de l’emploi de la lunette de visée au premier coup de feu. Entre le moment où la cible apparaît dans la lunette, celui de la fixer et de faire feu, la limousine est très vite cachée par l’arbre.
Soit Oswald tire avant d’avoir eu le temps de bien fixer le Président, soit la pression sur la queue de détente arrive plus tôt qu’il ne l’avait prévue, par maladresse, nervosité ou autre raison.
En revanche, je reste persuadé qu’il n’a pas utilisé la lunette de visée pour le coup de feu n°2 et le coup fatal.
De plus la lunette n’était pas indispensable pour une distance aussi faible pour lui, entraîné à tirer chez les Marines sur des cibles (certes fixes), à des distances bien supérieures.

Tir facile ou pas ?

Pierre NAU a dit :
Son témoignage est remis en question par celui de Piper qui déclara pour sa part avoir aperçu Oswald au premier étage vers 12h

Tu sais bien qu’Eddie Piper s’est sans doute trompé sur l’heure exacte où il a vu Oswald non pas au premier étage mais au rez-de-chaussée (first floor*).
Selon Shelley, c’était 10 à 15 minutes avant midi qu’Oswald se trouvait en bas. Quelques minutes avant midi, plusieurs témoins (Arce, Lovelady, Givens, Williams, etc) ont vu Oswald au 4e étage alors qu’ils descendaient pour aller déjeuner.
Quand Givens est remonté chercher ses cigarettes peu après, il l’a de nouveau rencontré mais cette fois au 5e.
Dans ces conditions, Oswald ne pouvait pas être au rez-de-chaussée à midi, l’heure indiquée par Piper.

Il est évident cependant, qu’il a construit à la hâte une deuxième barricade au Nord qui complétait sa dissimulation des regards indésirables qui auraient pu errer à mi étage ou plus à l’Est.
Je référence cette barricade comme barricade #2. Celle-ci fut faite probablement longtemps avant que le cortège présidentiel n’arrive, et Oswald n’avait pas pu être vu de l’extérieur du bâtiment.

C’est tout à fait possible, mais si je suis Tom Alyea dans son intuition, alors cette barricade a été construite bien avant midi puisque les premiers badauds ont du débarquer sur DP dans la demi-heure précédente.
Or avant midi, il y avait un certain nombre d’employés qui travaillaient au 5e étage et cela me semble difficile d’échafauder une barricade sans qu’ils ne s’en soient rendus compte. Mais qui sait ?
D’autre part, quand Bonnie Ray Williams est remonté au 5e étage pour manger, il n’a pas remarqué que l’agencement des cartons aurait spectaculairement changé et il n’a pas non plus semblé étonné de ne pas pouvoir apercevoir la fenêtre sud-est de l’emplacement où il s’était installé.
Tout lui a paru normal et pourtant le nid du tireur était déjà caché.

Pierre NAU a dit :
Plus que le remontage de l’arme, c’est l’absence de marque de graisse sur le prétendu sac qui aurait servi au transport de l’arme qui interpelle. Surtout pour une arme en état de fonctionner et donc correctement entretenue.

J’avais abordé ce problème dans le fil récent consacré aux douilles et au sac en papier. J’admets que ce détail peut intriguer mais à mon sens, il y a suffisamment d’éléments probants pour relier le sac en papier fabriqué par Oswald au fusil, propriété d’Oswald, qui a servi à tuer JFK.

PS : Pour une bonne compréhension du lecteur, je propose que l’on garde les normes des pays en vigueur selon le langage où l’on s’exprime : the sixth floor selon la norme américaine devient le 5e étage quand on le traduit en français et ainsi de suite.

Tir facile ou pas ?

Je pense que malgré tout ces obstacles LHO était bien le tireur du 5 ème étage. Après était-il le seul en cette journée du 22/11/63 ?
Il y a débat même si à mon sens, je réponds par l’affirmative.

D’ailleurs, malgré le mythe populaire, un seul tir ne va pas dire absence de complot loin s’en faut !!!
Le nombre de tir entendu par la majorité des témoins, le fait que les seules munitions retrouvées soient celle du MC, l’absence de preuve concluante d’un tir de face ou de l’avant rendent hypothétique la présence d’un second tireur ou d’un tir en triangulation.

Je veux dire improbable mais pas impossible...
Quoi qu’’il en soit, j’ai commandé les livres de Pierre et attends avec impatience de lire sa thèse.

Tir facile ou pas ?

Bonsoir,

Avec mon expérience militaire j’aimerais participer à cet échange.
Des tirs comme ceux évoqués n’ont rien de "facile". En pratique c’est une situation difficile. J’ai personnellement effectué des tirs avec, entre autre un fusil à lunette, maitrisé jusqu’à 800 mètres. Vu les distances du cas JFK, ça se rapprocherait des tirs d’un tireur de précision et non d’un tireur d’élite, comme on peut lire parfois. C’est même une distance inférieur à 100 mètres, pouvant donc être atteinte par tous les fusils militaires sans lunette.
Quand on parle de bon tireur. ça se travaille, uniquement avec l’expérience donc la pratique. Il ne suffit pas d’appuyer sur la détente. Ayant fait l’armée, Oswald à un minimum d’expérience du tir. Mais le point principal ici c’est l’arme. Ici on parle d’un Carcan. C’est une arme ancienne mais qui peut accomplir, dans le principe, les dégâts de la version officielle (en mettant de côté la balle magique, l’état des balles etc...) :-) Mais surtout c’est un fusil à lunette...

Je conteste, par mon expérience, le rapprochement fait, entre l’assassinat de Kennedy et ses résultats de tirs à l’armée. Cela justifierait qu’il soit un bon tireur aillant pût, donc accomplir l’ensemble des tirs à Dallas avec ce fusil.

1°) Oswald, est jugé "bon tireur". Ses notations de tirs à l’armée sont effectuées avec un fusil M1 ou M1A1 (Source : lee harvey oswald us marine corps book), donc une visée œilleton-guidon, ce qui n’a rien de comparable avec un fusil à lunette. Vous pouvez être une excellent tireur avec un fusil "classique" et mauvais avec un fusil à lunette, pourquoi ? Il faudrait qu’Oswald ai déjà effectué des tirs avec un fusil à lunette même si ce n’est pas le même modèle. ça ne s’improvise pas.

2°) Un fusil à lunette, doit obligatoirement précisément se régler (Comme toute arme, voilà pourquoi vous n’y arrivez pas à la fête foraine...  😄 )
Pour la lunette Japan de ce modèle de Carcano c’est une croix noire dans la lunette et le grossissement x4. Le réglage doit permettre de faire correspondre le centre de la croix avec l’impact réel sur une distance précise. C’est à dire qu’il y a un réglage à effectuer liant la lunette au fusil permettant de toucher précisément là où l’on vise et à une distance précise. Si la lunette est démontée puis remontée peu de temps après, le réglage est à recommencer, ce sera peu de réglage mais quand même. Si le fusil est trop manipulé, aussi, car les réglages sont légèrement modifiés. Le réglage peut s’effectuer soit par des vis à affiner avec un tournevis soit plus simplement avec une ou des molettes aussi sur la lunette. C’est le cas pour ce fusil, j’ai mis en lien la photo de la pièce à conviction on voit la molette au dessus et il y a une 2eme sur le côté de la lunette. Pour être concret que vous compreniez l’importance, les tireurs de précision, une fois la lunette réglée effectue un marquage sur leurs molettes ou vis mais aussi sur la lunette. Comme ça avec les manipulations, les mouvements etc... s’il y a déréglages souvent légers, ils peuvent très rapidement régler en réalignant les marquages évitant de devoir refaire une séance de tir précis pour reréglé la lunette précisément. tout ça pour dire que le tireur doit donc forcément s’entrainer avant, afin de régler sa lunette, s’il veut toucher là où il vise.

3°)Si la lunette n’était pas réglée, impossible qu’il l’ai réglée pendant l’assassinat vu les délais et la cadence de tirs. Il faudrait viser un point fixe, avoir constaté un résultat précis, ajuster pour recommencer jusqu’à que ce soit bon.

4°)Des tirs peuvent être efficaces avec une lunette déréglée mais nécessites des ajustements du tir, en direct. On peut effectuer une compensation en adaptant la visée pour faire but, ce qui correspondrait donc à une amélioration de la précision dans le temps, donc pour ce cas, au 3ème tir en pleine tête. Par exemple, pour expliquer : si son dernier tir il touchait à droite au lieu du centre de la croix, il compense en visant plus à gauche au tir suivant car l’impact n’a pas lieu au centre de la croixMais là encore impossible pour notre cas.
Pourquoi impossible :- La Cible est en mouvement donc très compliqué d’ajuster. Mais elle n’est pas seulement en mouvement. Elle est en mouvement mais en plus change de distance. Cela nécessite un double ajustement. Un premier ajustement d’anticipation du mouvement de la cible mais aussi de compensation du dernier tir pour ajuster et faire but.
 Et impossible car dans cette situation, il ne peut compenser le dernier tir car il ne voit pas où il touche. Il ne peut pas constater où il touche précisément avec le coup de feu et en plus il doit réarmer le levier d’armement sur cette arme.

5°) Même si la lunette est réglée. Il faut comprendre qu’elle est réglée pour une distance précise, par exemple 100 mètre. Donc avec cette lunette, le tireur a forcément du adapté son tir puisque la cible est mobile et donc la distance aussi. N’oublions pas qu’il vise avec une croix... Tapez FRF2 Scope sur Google, vous verrez l’intérieur d’une autre lunette. Les traits horizontaux et les chevrons verticaux permettent justement d’ajuster son tir si une cible est mobile horizontalement ou verticalement. Avec la lunette du carcano c’est de l’à peu près...

6)° Son tir est illogique Si on oublie tout contexte qui pourrait l’avoir amené à attendre pour tirer après le virage. Question tir c’est la pire situation. Il le sait bien en tant que Marines C’est d’ailleurs retranscrits par la la forme des 2ème cibles d’entrainement arrondis, "RAPID" sur son carnet de tir de l’armée, retranscrivant ses résultats de tirs. Cf Google images "lee harvey oswald us marine corps book". Ces formes représente la silhouette du haut du corps humain et le meilleur score sera au centre. Où ils s’entraine au tir de rapidité, parceque même si vous viser moins précisément vous avez plus de chance de toute de même toucher en visant centre poitrine. Pour faire but, on vise la plus grosse partie apparente donc le torse.
Question tir il est donc 100x plus efficace, de tirer sur JFK de face pleine poitrine, avec un mouvement de la cible le rapprochant du fusil. (Sauf si d’autres considération extérieures au tir on été prise en compte). La meilleur position est donc le virage de face, voiture ralenti, le sénateur n’est plus aligné, Kennedy Côté droit de la voiture, c’est le moment parfait. La distance est au minimum de la situation. Attendre qu’il soit de dos, et que soit cachée la plus grosse partie du corps et que seules les épaules et la tête ne sont plus qu’exposées à a vue du tireur, d’une cible mobile qui en plus s’éloigne. Pour un tireur il n’y pas de logique qui justifie ça. Et la difficulté du tir augment à chaque seconde.

7°) Le choix de l’arme : Oswald aurait pu utiliser une arme qu’il maitrise parfaitement : le M1 qu’il avait chez les Marines. C’est peut être ce que je comprend le moins avec le tir de dos. Pourquoi prendre un fusil à réarmer à chaque coup, un fusil à lunette pour des tirs de - de 100 mètres alors qu’avec un M1 qu’il maîtrise, qu’il a utilisé (comme son carnet l’atteste) pour du tir rapide et du tir lent jusqu’à 500 mètres et surtout semi automatique donc pas besoin de réarmer à chaque tir, cadence de tir possible de 30cps/minutes, précis, 15 ou 30 cartouches par chargeurs, poids 2.5Kg. Prix moyen à l’époque 78$ (19$ Carcano). 🙄 Et devinez ce qu’il y a comme choix sur la page d’achat d’arme par correspondance par laquelle Oswald aurait acheté le Carcano.. Carabine Ml .30 (tout en bas à gauche). , c’est exactement ce qu’il utilisait chez les marines, il suffit de voir la première page de son carnet de tir.

Je n’apporte pas de preuve, mais je tiens à le dire car tout ses soit disant choix sont à l’opposé de l’efficacité. J’espère être clair, si je dois précisez n’hésitez pas, à l’écrit ce n’est pas évident.

Lien photo du fusil pièce à convistion
Tir facile ou pas ?

Bienvenue, et merci beaucoup pour votre contribution.
Manifestement, c’est un domaine que vous maîtrisez.

Je ferai deux remarques. Elle concernent :
 la lunette et son réglage.
 a logique du tir et la raison pour laquelle Oswald a attendu que la voiture ait viré dans Elm Street pour tirer.

1- La lunette et son réglage :

Pour ma part, je considère qu’avec l’expérience qu’Oswald des des armes à feu, l’emploi de lunette n’était pas nécessaire, compte tenu de la distance (90 m lors du coup de feu fatal).

La lunette était plutôt un handicap, dans le cas présent.
À mon avis, Oswald s’est servi de la lunette au moment du premier coup de feu. Comme elle était probablement mal réglée, il a raté son coup, à l’endroit où la limousine était la plus proche de lui.
Pour les autres coups de feu, il a oublié la lunette et a repris ses habitudes d’ancien "Marine", en prenant une visée classique.
Comme par hasard, les deux coups de feu ont fait mouche.

Cela dit, un coup de feu supplémentaire aurait dû suffire pour tuer le Président. C’est à mon avis, la preuve qu’Oswald était un tireur honnête sans plus.
Un tireur d’élite, digne de ce nom, aurait atteint sa cible dès le premier coup de feu.

- 2 La logique du tir :

Je comprends votre étonnement, car moi aussi je me suis posé la question : pourquoi n’a t-il pas fait feu quand la voiture lui faisait face au nmoment où la limousine s’engage dans Elm street et pratiquement à l’arrêt.
Quand on se rend sur place, au 5ème étage de l’ancien Dépôt de livres et en particulier quand on observe bien le fameux « sniper nest », le choix d’Oswald a une certaine logique.

Son souci majeur était de passer inaperçu, et surtout ne pas se faire repérer par les badauds qui attendaient le passage de la voiture présidentielle.

En décidant de faire feu au moment où la voiture s’engage dans Helm Street, sa tête est sonc orps sont invisibles, cachés par le mur, situé sur sa gauche.

Toutefois, il fallait tirer au moment où la voiture achevant son virage en direction d’Elm street était très proche de lui.
C’est ce qu’il a fait. Malheureusement, pour lui en utilisant la lunette mal réglée, il a complètement raté son coup.

Tir facile ou pas ?

Bonjour,

1 -Exact, la visée alternative est possible sur ce modèle, je ne le savais pas. D’ailleurs, la tentative d’assassinat sur le général Walker peut être lié à l’utilisation de la lunette sur la courte distance. (Je n’avais pas vu que la Comission Warren avait indiqué que la lunette était déréglée). Il a en tout cas bien compenser la distance prise pour le coup fatal si c’est lui.

2 - Pour la logique de tir, je suis d’accord avec vous. C’est pour ça que j’avais indiqué "Sauf si d’autres considération extérieures au tir on été prise en compte". L’angle du mur à l’intérieur de la pièce est même un spot parfait. D’ailleurs un tireur professionnel, tireur d’élite ou de précision ne se posterait pas prêt de la fenêtre. Ils effectuent des tirs en se reculant dans la pièce. Les meilleurs positions pour le tir serait couché ou assis avec un appui du fusil et des bras. Un tireur de précision se serait mis assis dos appuyé contre le mur ou des cartons si le mur est éloigné et des cartons pour servir de support au fusil comme ça a été fait.

Y aurait-il une information que j’aurais manqué sur les munitions ? 3 étuis ont été trouvés sur place. Une cartouche restante dans le fusil, dans le clip en bloc ? Donc il aurait approvisionner son fusil avec un clip en bloc de 6 cartouches mais en en mettant que 4 ? Je ne vois vraiment pas la raison.

Tir facile ou pas ?

Effectivement, 3 étuis ont été officiellement retrouvés au Sixth Floor.
Cela dit, la gestion de ces pièces à conviction fut pour le moins cahotique.
A son arrivée sur les lieux, « Captain Will Fritz » du Bureau des homicides et des vols qualifiés de la police de Dallas, rrécupéra les 3 douilles qui se trouvaient sur le plancher, les observa avant de les dans sa poche.
C’est alors que le jeune Detective Robert L. Studebaker, chargé de prendre en photos l’ensemble des pièces à conviction et des indices, indiqua à son chef qui n’avait pas photographié les douilles au sol, avant son arrivée.
Fritz les disposa, de mémoire, à nouveau sur le sol...
Par conséquent, les photos que l’on peut voir sont une reconstitution. Nul doute que si Oswald avait été traduit en justice, son avocat n’aurait pas manqué de faire valoir la nullité de la preuve...

Le chargeur du Carcano pouvait contenir 6 cartouches. Par conséquent, 3 cartouches auraient du être retrouvées :
 1 engagée
 2 dans le chargeur.

Par conséquent 2 hypothèse
 Soit Oswald ne disposait que de 4 cartouches au moment où il a approvisionné le chargeur,
 Soit Oswald avait tiré à 2 reprises avant le 22 novembre ?

Tir facile ou pas ?

Ce qui me dérange là-dedans c’est qu’un Marines ne va pas utiliser une arme avec un chargeur vide à 25%. La gestion de munitions au combat est un basique des combattants, et il devait le maîtriser vu son parcours chez les Marines. ça peut sembler secondaire pour certains mais il faut bien comprendre qu’il est censé avoir une sorte de savoir-faire, un état d’esprit, une logique particulierement stricte dans le corps des Marines américains.

1°) Le clip était fournit à l’achat avec l’arme à l’achat comme précisé sur l’annonce. Il ne manquait donc plus que les munitions

2°) Un clip, comme un chargeur peut se regarnir pour le recompléter, ou les cartouches peuvent être misent directement dans l’arme pour partir "plein". Les militaires et particulièrement les Marines utilisent l’expression "loack and loaded". "Locked" se réfère au fait que l’arme est chargée et verrouillée, prête à être utilisée, tandis que "loaded" signifie qu’elle est chargée de munitions. Loack & load veut dire qu’ils sont prêt pour leur mission, au combat. C’est à dire que c’est cela qui définit qu’ils peuvent y aller.

3°) Je ne connais pas la provenance des munitions sachant que ça ne faisait pas partie de sa commande à distance. Les munitions s’achètent par boites avec d’autres clips utilisables et pas à l’unité (Photo) Partir avec 4 cartouches sur 6 (Possibilité d’une 7ème ajoutée à la main dans la chambre mais j’ai un doute pour cette arme) je n’y crois pas pour un ancien Marines.

4°) Si Oswald était le tireur, je ne comprend toujours pas pourquoi cette arme ? Alors que la M1, sur la même page d’annonce, est une arme qu’il maitrise parfaitement. L’arme a une place centrale. Ce n’est pas un civil lambda. Son frère ainé Robert, était Marine américain. Oswald prépare son entrée dans les Marines en apprenant par cœur le manuel des Marines de son frère. Il porte même un badge des Marines. Il s’engage dans les Marines une semaine après son dix-septième anniversaire, le 26 octobre 1956. C’est à dire à l’âge minimal. Il n’y est pas allé un pu par hazard sans motivation.
C’est un parcours dur, marquant et formattant. L’arme est le plus important, prioritaire à eux même. On leur fait apprendre leur numéro de série par cœur, on leur fait nettoyer toute la nuit, on les faisaient dormir avec... Ils devaient la maitriser parfaitement, la nettoyer parfaitement, étaient évalué chaque année au tir. Tout cela pour souligner qu’il lui a été inculqué le rôle primordial de son arme pour accomplir sa mission dans la formation basique commune.
Je met en lien une vidéo des années 60 où l’on voit l’entrainement des Marines américains. Formation à la gestuelle, l’utilisation de la sangle mise en garrot pour aider au maintien de l’arme directement à 13min30sec gestuelle ... ; à 14min 20sec le tir à la M1 jusqu’à la 14ème minute , importance et nettoyage parfait de l’arme à 25min27sec
Une autre vidéo sur les Marines cette fois en 1973 Directement à 16min10sec, l’entrainement basique avec une M1 et les mêmes tirs qu’a fait Oswald avec le même carnet d’évaluation zoomé à 17min15sec : https://www.youtube.com/watch?v=PJCzHVzOXmw

Pour résumer on devrait avoir un homme qui saisit l’occasion de la visite du président des Etats-Unis et qui va utiliser son fusil pour tirer dessus. Il prend un fusil qu’il a acheté au lieu de l’arme qu’il maitrise chez les Marines (en plus semi automatique donc sans rechargement). Il utilise un fusil qui n’a que 4 cartouches dedans, une lunette non réglée. Qu’il décide de ne pas utiliser la lunette au moment de l’acte je comprends mais pourquoi non réglée auparavant ? Et si elle n’est pas réglée car il ne comptait pas du tout l’utiliser... pourquoi acheter un fusil à lunette ? Il tire 3 fois, laisse le fusil sur place, sangle tendue, les 3étuis par terre.

Je trouve ça bancale pour son parcours.

Documentaite Marines américains 60’s
Tir facile ou pas ?

Ce qui vient d’arriver avec la tentative d’assassinat sur Trump, confirme pour moi la complexité du tir sur JFK. Cela n’apporte pas grand chose à l’affaire Kennedy mais on se retrouve avec un tir équivalent mais beaucoup plus simple. Le tireur est à 120 mètres environ, sur un toit. En hauteur par rapport à sa cible, il est allongé, ce qui est la meilleur position de tir pour de la stabilité. Il a un AR-15 ! fusil pratique, léger, moderne, semi auto. Il aurait eu le temps de tirer 5 coups. Trump (1m90 et large d’épaule) est debout, fixe, de légers mouvements sur le coté, une seule balle lui frôle l’oreille.
Je met la photo des snipers ayant neutralisé le tireur rapidement afin de voir leurs équipements ayant abouti sur une distance équivalent.

Tir facile ou pas ?

Une fois de plus, on voit qu’il n’est jamais facile de tirer sur quelqu’un. Qui plus est sur un ancien Président des Etats-Unis, à nouveau en campagne.
Outre l’aspect technique, le facteur émotionnel émotionnel ou tout simplement le stress/décharge d’adrénaline altèrent les capacités du tireur. Heureusement pour Trump et malheureusement pour le pompier qui a perdu la vie...
Par ailleurs, le tireur n’était apparemment pas un un tireur d’élite. Autrement, un seul coup de feu (et non 5) aurait suffit et il n’aurait certainement pas raté sa cible.

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