Fractale a dit :
Au fait déclassifiés, ne veut-il pas dire, EXPURGES (noircis) ?
Déclassifiés signifie que la publication des dits documents est autorisée, soit par l’agence concernée, soit par l’autorité de tutelle, le plus souvent dans ce cas avec des restrictions.
Celà dit, l’analyse des suppression elle-même est éclairante...
En outre, la multiplication des publications, même caviardées, permet (par méta analyse) de petit à petit identifier certaines des « omissions ».
Ainsi, l’identification de « ASHAM », par recoupements successifs, est une étape supplémentaire dans la compréhension globale des documents disponibles.
Quant à la valeur absolue des documents ainsi divulgués, elle bien sûr à prendre avec les précautions d’usage....
Je ne crois pas, cependant, compte tenu de la compartementalisation de la CIA, que de faux documents (cables, notes internes, etc) aient été incorporés de façon suffisamment significative.
Je n’ai pas du tout le même avis, s’agissant de l’enquête du DPD à Dallas, ou de celle du FBI...
Il est plus probable qu’à l’inverse, certains docs aient été supprimés
C’est ce que démontre, à mes yeux, l’incident de Mexico avec ses contradictions internes apparemment illogiques
Par aileurs, s’agissant de la lassitude de voir les mêmes sujets tourner en boucle, j’ai déjà indiqué qu’à mon avis il est plus productif d’identifier quelques sujets cruciaux, explorables relativement facilement, sur lesquels nous pouvons concentrer notre raisonnement.
Il ne s’agit pas tant de découvrir quelque élément nouveau, mais de mettre en perspective ceux que l’on a déjà sous la main.
Je répète, ce n’est pas tant l’information qui fait sens, que la façon dont on l’organise pour pouvoir l’interpréter... 😉
Si l’effort est réellement de bonne foi, il est possible de progresser, comme nous l’avons fait par exemple pour les fameuses bandes auditionnées (ou pas...) par le FBI.
Nous constatons, à l’analyse, qu’il existe une possibilité réelle que les bandes audios aient effectivement pu être reçues par le FBI par le biais d’une source directe au sein de l’opération LIENVOY, à l’insu de la CIA.
Si Mexico CI ignore ce « détail », les mensonges et contradictions qui suivent de la part la petite équipe d’Angleton deviennent plus « logiques ».
Ce n’est pas (encore... 😉 ) une certitude, mais cette possibilité expliquerait, et de manière simplissime, l’une des contradictions majeures du dossier Mexico...
Comme on dit dans le monde des Etudes, le plus difficile, c’est de trouver la bonne question....
Reformulons : une mauvaise question donne toujours de mauvaises réponses...
On peut essayer de bâtir une liste de sujets potentiels, à partir des critères présentés plus haut...