JFK L’assassinat les questions
Dallas 22 novembre 1963

Site dédié à l’assassinat du Président Kennedy et à l’étude des questions sans réponse pleinement satisfaisante près de 60 ans après les faits.

Le comportement des services officiels

Pierre NAU
le 4 novembre 2022
à 08:35
Rappel du sujet :

Le manque de réactions des services officiels chargés de la protection du Président a toujours fait débat. Ont-ils été à la hauteur ?

Le comportement des services officiels

Le manque de réaction des agents des services secrets présents dans le cortège et pour le moins étonnant.
Quatre témoins ont vu quelque chose dépasser de la fenêtre du sixième étage du dépôt de livres. Arnold Rowland, Howard Brennan, Amos Euins et même Madame Cabell, la femme du maire de Dallas qui se trouvait dans une des voitures du cortège.
Comment expliquer que quatre personnes du commun des mortels aient été capables de voir ce que des agents des services secrets chargés de la protection rapprochée du président et spécialement entraîné à cette tâche ont été incapables d’apercevoir ? Pourtant, le nombre d’immeubles à surveiller n’était pas élevé au moment où le cortège descendait Houston street. Face à eux il n’y avait qu’un seul bâtiment à scruter : le dépôt de livres.
Aucun des quatre agents des services secrets présents sur les marches-pieds de la voiture suiveuse (follow up) immédiatement placée derrière celle du président ont été incapables de mettre en évidence le moindre indice de nature suceptible de mettre en danger la vie du président.

Que dire au moment des coups de feu ?
Des quatre agents des services secrets seul Clinton Hill aura la présence d’esprit de se précipiter vers la limousine présidentielle pour protéger le couple présidentiel. Chez les trois autres pas la moindre réaction. De plus Will Greer le chauffeur de la limousine, même si il est vrai qu’il avait été choisi en récompense de ces états de services, ralentira au lieu d’accélérer comme pour mieux faciliter la tâche des tireurs.
Accumuler un nombre aussi important d’incompétence est affligeant et tellement étonnant que cela en paraît suspect.

Le comportement des services officiels

Les agents des services secrets étaient dans une position différente des autres témoins : ceux présents dans la voiture juste derrière Kennedy avaient dépassé le TSBD au moment des tirs.
On peut imaginer qu’au moment de la remontée sur Houston Street, le fusil n’était pas encore en position.
Ensuite, on voit sur le cliché d’Altgens qu’ils se retournent.

Mais bon, se retourner, c’est quand même un peu léger ! Leur job était de défendre le président. Je pense qu’ils n’avaient que peu de temps pour agir, mais entre le premier tir et le dernier, ils avaient 6 à 8 secondes pour agir. Et ils ont juste tourner la tête !
Hill s’est précipité vers la limousine, mais bien trop tard.
Leur comportement a été plus que limite.

Quant à Greer, je serai plus indulgeant : quand les tirs retentissent, il n’a que peu de temps pour agir : doit il accélerer pour se sortir de là, ou bien y a t-il des tireurs sur le TU ? il a du se demander si, en accélérant, il ne se dirigeait pas vers une ambuscade.
A mon avis, son hésitation est beaucoup plus compréhensible que le manque total de réaction des autres.

Mais la conclusion reste la même : ils ont merdé !

Le comportement des services officiels

Pour le SS , il serait bon aussi de commencer à l’aéroport.

Visionner ce petit film : http://www.youtube.com/watch?v=UFpPjjKdUds&eurl

Ensuite reprendre avec nos archives, le rôle de chacun des agents , qui donne les ordres ,etc ...

Le comportement des services officiels

Il est plus rapide de citer ceux qui ont réagi en professionnels, au moment de la fusillade, moment clef s’il en est un :
 Rufus Youngblood,
 Clinton Hill.

Pour tous les autres, ils ont failli.

Le comportement des services officiels

Il est quand même un peu bizarre que Rufus Youngblood qui se trouve dans la voiture du vice président, réagisse avant les agents qui devaient protéger le Président.

La photo d’’Altgens est très significative à ce sujet où l’on voit la voiture où se trouve LBJ, portière arrière gauche déja ouverte.

Le comportement des services officiels

Sur la photo d’Altgens, le Président est déjà atteint.
Aussi, l’ouverture des portières de la voiture de LBJ, est assez logique et ne révèle rien de suspect, puisque postérieure au début de la fusillade.

Le comportement des services officiels

Qui parle de suspicion ?
Rufus réagit le premier et il se trouve dans la voiture n°4 protégeant LBJ, les autres sont dans la voiture n° 2 , et comme vous le soulignez Kennedy est déjà touché.
Mais les 4 de la voiture 2 ne bougent pas et pourtant rien de suspect .
Même le fait que Greer ralentisse a été considéré comme non suspect . Alors j’aimerai que l’’on m’explique, ce qui est suspect et ce qui ne l’est pas dans le comportement du SS ?

Suis pas ici pour orienter le débat sur une soit disante suspicion des SS, mais comme c’’st vous Monsieur Nau qui avait ouvert le fil, on s’oriente vers quoi ?
 Hill n’est pas suspect
 Rufus non plus
 Greer non plus
Alors qui est suspect ?, personne ?

Pierre NAU a dit :
Accumuler un nombre aussi important d’incompétence est affligeant et tellement étonnant que cela en paraît suspect.

C’est vous qui écrivez cela , pouvez vous nous éclairer ?

Le comportement des services officiels

Une fois n’est pas coutume mais je me vois contraint de me citer à nouveau :

Pierre NAU a dit :
Accumuler un nombre aussi important d’’incompétence est affligeant et tellement étonnant que cela en paraît suspect.

Ce que je veux dire c’est que le comportement pour le moins passif d’agents en charge de la sécurité du Président est tellement étonnant « qu’il peut » en paraître suspect, ce qui ne veut pas dire « qu’il l’est ».

Alors pourquoi ce comportement ?
Déjà, avoir passé une partie de la nuit à boire au-delà du raisonnable, juste avant une mission de cette importance n’a pas été à leur avantage. Réflexes diminués, sauf pour Hill, qui comme par hasard avait plus professionnel la veille.

Quant à Greer, sa fille a fait une déclaration qui pourrait être un début d’’explication.

Le mauvais réflexe de son père serait venu du fait qu’il pensait que quelqu’un, placé quelque part devant la limousine, était en train de leur tirer dessus.

Le comportement des services officiels

Fractale a dit :
et visionner ce petit film :\nhttp://www.yout...jjKdUds&eurl
Ensuite reprendre avec nos archives, le rôle de chacun des agents, qui donne les ordres ,etc ...

On a déjà débattu sur ce point : il était assigné à Love Field, donc il devait rester à Love Field.

Pierre.Nau a dit :
Déjà, avoir passé une partie de la nuit à boire au-delà du raisonnable, juste avant une mission de cette importance n’a pas été à leur avantage. Réflexes diminués, sauf pour Hill, qui comme par hasard avait plus professionnel la veille.

Hill était également de sortie la veille. Donc pas très professionel non plus.
Et puis je ne suis pas d’accord sur son attitude « irréprochable », il réagit de toutes façons trop tard.
Cela dit, il était là pour protéger Jackie, pas Jack.
Si les autres avaient réagi dès le premier tir, la réaction de Hill aurait parru tardive.
Donc pour moi, son attitude apparaît irréprochable qu’au regard des manquements des autres.
Mais il a agit trop tard...

Pierre.Nau a dit :
Quant à Greer, sa fille a fait une déclaration qui pourrait être un début d’explication.
Le mauvais réflexe de son père serait venu du fait qu’il pensait que quelqu’un, placé quelque part devant la limousine, était en train de leur tirer dessus.

Pourtant, Greer disait devant la commission Warren :

Mr. SPECTER.
Going back to the shots themselves, Mr. Greer, do you have any reaction as to the direction from which the shots came ?

Mr. GREER.
They sounded like they were behind me, to the right rear of me.

Mr. SPECTER.
Would that be as to all three shots ?

Mr. GREER.
Yes, sir. They sounded, everything sounded, behind me, to me. That was my thought, train of thought, that they were behind me.

Mr. SPECTER.
Have you ever had any reaction or thought at any time since the assassination that the shots came from the front of the car ?

Mr. GREER.
No, sir ; I had never even the least thought that they could come. There was no thought in my mind other than that they were behind me.

Dans son témoignage, il dit qu’il s’est retourné et qu’ensuite dès qu’il a compris ce qu’il se passait, il a accéléré. On peut donc penser que le ralentissement viendrait du fait qu’’il s’est retourné.

Mais quoiqu’’il en soit, il a ralentit...

Le comportement des services officiels

oswaldiste a dit :
Hill était également de sortie la veille. Donc pas très professionel non plus.

Oui, c’est exact. Je me plaçais au niveau de la consommation d’alcool.

oswaldiste a dit :
Pourtant, Greer disait devant la commission Warren :

Sors un peu de tes classiques. Crois-tu vraiment que Greer aurait déclaré à la Commission ce que sa fille a dit des années plus tard, une fois son père disparu ?
Non bien entendu. Autrement c’était avouer être un poltron ou un froussard.
Un rien gênant pour un membre du Secret Service.

Le comportement des services officiels

Pierre NAU a dit :
Sors un peu de tes classiques. Crois-tu vraiment que Greer aurait déclaré à la Commission ce que sa fille a dit des années plus tard, une fois son père disparu ? Non bien entendu. Autrement c’’était avouer être un poltron ou un froussard. Un rien gênant pour un membre du Secret Service.

Je ne suis pas forcément sûr... S’il pensait que les tirs venaient de devant, ralentir voulait dire éviter d’avancer vers les assaillants...
Ça pouvait se défendre.

Je n’ai pas d’avis vraiment sur la véritable raison du ralentissement, les deux se tiennent je trouve.

Le comportement des services officiels

oswaldiste a dit :
Je n’’ai pas d’avis vraiment sur la véritable raison du ralentissement, les deux se tiennent je trouve.

Why not ? Toutefois, le chauffeur du Général de Gaulle avait fait ce qu’il fallait, en professionnel, face à des rafales de FA.
Pour ma part, je pense que sa fille dit vrai. Greer a une réaction humaine.
Malheureusement ce n’était pas celle que l’on était en droit d’attendre de sa part.

Le comportement des services officiels

Très chers débateurs, vous oubliez l’essentiel :
l’agent Kellermann, le seul qui aurait pu sauver Kennedy. Assis sur le siège l’avant de la limousine, il suffisait qu’il se jette de tout son long sur Connally et JFK au PREMIER coup de feu, comme l’a fait Youngblood pour LBJ.
Hill est bien gentil, mais il arrive comme les carabiniers, un peu tard.

Pour revenir à Kellermann, on voit très bien son comportement sur le film de Zapruder, au moment des coups de feu. Consternant...
Un constat s’’impose, soit ce n’était pas un professionnel de la protection rapprochée mais un vague bureaucrate de la Maison Blanche, soit il(s)avait été brieffés avant...
J’exclu à priori toute complicité du Secret Service, cette hypothèse ne tenant pas la route si on s’en tient à la thèse du complot local.

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wallace a dit :
Pour revenir à Kellermann, on voit très bien son comportement sur le film de Zapruder, au moment des coups de feu. Consternant...
Un constat s’impose, soit ce n’’était pas un professionnel de la protection rapprochée mais un vague bureaucrate de la Maison Blanche, soit il(s)avaient été briefés avant...
J’exclu à priori toute complicité du Secret Service, cette hypothèse ne tenant pas la route si on s’en tient à la thèse du complot local.

C’est quoi pour vous un complot local ? C’est le mot local qui m’échappe , pourquoi local ? Pourquoi pas national ?

Le comportement des services officiels

Il me semble que le complot local, plus précisemment texan, reste l’hypothèse la plus probable. On peut en enumérer les raisons, mais, en spécialiste éclairé(e) que vous êtes, vous les connaissez déjà.

De plus, un complot « réussi » doit comporter un nombre restreint d’instigateurs. Les thèses CIA, mafia, ou autre complot nationnal, ne tiennent pas la route, me semble -t-il.

Par contre, prenez quelques magnats du pétrole, une poignée d’industriels de l’armement, tous texans, disposant de moyen financiers considérables et très mécontents de la politique de JFK, fédérés par un homme politique local en situation difficile, et là ça marche !
Pour revenir au comportement du Secret Service, une question reste posée, sans que, apparemment personne ne cherche d’’explication :
Pourquoi Youngblood se jette instantanément sur LBJ au premier coup de feu (il dira lors de son audition qu’il pensait avoir affaire à un pétard)le protégeant aussi de son corps.(la malette dépliable en Kévlar n’a pas encore été inventée)

Dans le même temps, les agents chargés de la protection de JFK ne font rien !
Même pas le début d’une réaction, pire, le chauffeur ralentit, le tireur du GK n’en demandait pas tant !

Le comportement des services officiels

Peut on exclure avec certitude que le Service Secret, du moins certains de ses membres, aient été mélés à l’attentat ?
Il est toujours délicat, surtout 50 ans après les faits, de montrer du doigt tel ou tel personne qui en plus ne peut pas se défendre.

Prenons le cas de Will Greer. Après le ou les premiers coups de feu, celui-ci se retourne vers JFK pendant au moins une seconde. Il est difficile de croire qu’il n’a pas vu que JFK était touché. Il regarde de nouveau la route, se retourne encore
- la limousine est alors presque arrêtée
 regarde JFK et ne redémarre qu’après le coup de feu fatal, comme s’il attendait celui-ci pour redémarrer.

Le film de Zapruder montre très bien l’enchainement. Forcément ce comportement est suspect, même si humainement « il pourrait » s’expliquer.

Par ailleurs, c’est la soirée de la veille, qui pose encore plus de questions. Le comportement des membres du Service Secret, le soir précédant la visite de la ville réputée la plus dangeureuse, est bien évidemment inexcusable. Il serait intéressant de savoir dans quel contexte, et à l’initiative de qui, cet évènement s’est produit.

Finalement, la question qui se pose est : le comportement du service secret, la veille de l’attentat (et pendant ?), est il le fruit d’un malencontreux hasard ?
Il faut reconnaitre que tout autour de l’assassinat de JFK se retrouvent beaucoup de malencontreux hasards ; avant, pendant, et après...

Le comportement des services officiels

SES a dit :
Il est difficile de croire qu’il n’a pas vu que JFK était touché. Il regarde de nouveau la route, se retourne encore
 la limousine est alors presque arrêtée,
 regarde JFK et ne redémarre qu’après le coup de feu fatal, comme s’il attendait celui-ci pour redémarrer.
Le film de Zapruder montre très bien l’enchainement.

Pour ma part, je pense que Greer réalise tout de suite ce qui se passe. C’est davantage son état de panique qui le fait mal réagir.
Tout va très vite également. De plus il conduit.

En revanche, celui qui est au-dessous de tout, c’est Roy Kellerman qui ne fait rien pour protéger son patron. Bien entendu, il s’en défendra plus tard, arguant le fait qu’il était occupé à la radio. Le comportement approprié aurait été de se dresser et de se jeter sur son patron pour le protéger, à l’instar de Clint Hill qui se trouvait à distance de la limousine.

Le comportement des services officiels

Pourtant Clint Hill était sorti aussi la veille jusqu’à une heure assez avancée de la nuit et avait également bu quelques verres.
Cela ne l’a pas empêché de réagir très rapidement. Au sujet de Hill, nous ne saurons probablement jamais pourquoi a t-il quitté le strapontin sur la Lincoln puisqu’il y était encore installé au moment où le cortège arrive sur Main (visible sur le film Hughes) alors qu’il en est descendu lorsque le même cortège entamera le virage de Main dans Houston.

Quant à Kellerman, je crois me souvenir qu’il mesurait plus d’1m90 pour plus de 90kg et qu’il était âgé de 48 ans je crois et que donc sa réactivité était plutôt compromise d’emblée, surtout dans l’’espace confiné d’un véhicule en marche.

Pour le reste, je suis content d’’être revenu sur ton site Pierre où il fait bon vivre !

Le comportement des services officiels

Que se serait il passé si William Greer avait accéléré, ainsi qu’il aurait du le faire, après qu’il se soit retourné une première fois ?

On peut imaginer que l’attentat aurait échoué. Or, si nous sommes en présence d’un complot impliquant des personnes suffisamment haut placées pour que la sécurité autour Dealay Plazza soit réduite, etc.... peut on imaginer que le conducteur de la limousine n’ait pas été contrôlé d’une manière ou d’’une autre ?
L’’O.A.S. n’avait pas réussi l’attentat contre le Général de Gaulle que grace au réflexe de son chauffeur.
Les comploteurs de Dallas avaient plus de pouvoir que l’O.A.S., ils connaissaient forcément le scénario du Petit Clamart, ils ne pouvaient certainement pas se permettre que l’attentat échoue, car au-delà des avantages escomptés non obtenus, on peut imaginer que, JFK vivant, l’état fédéral aurait mené une véritable enquête, et que beaucoup de têtes seraient tombées.
Or Lyndon Johnson, qui n’était pas un mou, n’a pas lancé ces investigations.

Entre d’un coté les faits du 22 novembre, et de l’autre le contexte qui entoure l’attentat, nous avons un ensemble cohérent.

Paul Landis, un ex-agent du Secret Service, remet en cause de la balle unique

Le Contexte :
Paul Landis était un agent du Secret Service en charge de la protection du Président.
Il se trouvait sur le marche-pied droit de la "Queen Mary" (la voiture du Secret Service, placée juste derrière la limousine présidentielle) juste derrière son collègue John Ready.

Ses déclarations
60 ans après les faits, il déclare avoir récupéré la balle du premier tir à Parkland, dans la voiture à la place occupé par JFK.
Il déclare l’avoir ramassée puis placée dans sa poche avant de la disposer sur le brancard de JFK.
Que cette balle se soit retrouvée sur le brancard de Connally résulte selon lui du déplacement des civières.

Landis remet en cause la théorie de la balle unique :
— > la balle récupérée par Landis
— > la balle retrouvée sur le brancard de Connally : la CE399

Pourquoi si tard ? Parce qu’il était tenu au silence.
Pourquoi maintenant : à 88 ans il estime qu’il était temps de soulager sa conscience.

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